Les cinq premiers gestes que j’ai effectués au quotidien sont simples à pratiquer. Je suis sûre que tu t’y retrouveras en partie. Si ce n’est pas le cas, je serais heureuse de t’inspirer
Ces gestes ont été faciles à intégrer dans mes routines. Ils sont devenus automatiques. Ces gestes ont contribué à ma réduction significative de déchets.
Je vois autour de moi de plus en plus de personnes qui font pareils. Le chemin de la transition est déjà ancré dans beaucoup de foyers. Cela me fait plaisir. Ce n’est pas une révolution mais je tenais à vous partager une partie de mon parcours.
Je vous explique en quoi ils ont été facilitateurs dans mon évolution.
Geste 1: Une gourde, partout je prendrai
Cela parait simple dans un monde actuel et heureusement. La gourde fait partie de nos habitudes.
C’est simple, dès que nous sortons de la maison, nous partons toujours avec au moins une gourde. Lorsque nous allons pique-niquer (activités fréquentes lorsque l’on fait l’instruction en famille), nous avons au minimum deux, trois gourdes. J’en parle aussi dans mon e-book disponible ici.
Elles sont faciles à trouver dans les boutiques écologiques, sur les sites internet éco-responsables. Les marques se multiplient depuis plusieurs années (pour en citer quelques-unes Quetch, Dopper,…). Si le gout du métal ou du plastique, te dérange tu en trouveras aussi en verre avec une protection très efficace. Nous en avons une de ce type pour notre dernier enfant car la prise est plus facile pour lui (photo à prendre). Elle survit aux multiples chutes. Elle est bien protégée.
Pour le sport c’est pratique aussi. Au lieu de toujours penser et dépenser de l’argent à acheter des bouteilles à usage unique, je suis contente d’avoir ma gourde. Elle est toujours dans mon sac de sport, comme cela lorsque je me prépare, je la remplis. Cela fait partie de mes habitudes.
J’ai vite compris que les bouteilles plastiques à usage unique sont un fléau pour la planète et notre santé.
Pour la planète, c’est mathématique. Si une grande majorité de la population (rien qu’en Belgique, nous sommes presque 11,5 millions d’habitants) boit tous les jours de l’eau de ces bouteilles, cela représente un chiffre considérable de bouteilles à jeter dans les poubelles et à devoir recycler. Je m’imagine 11 millions de bouteilles devant moi et cela suffit à me convaincre.
Pour la santé ensuite, c’est reconnu maintenant. Le transport de ces bouteilles dans des camions chauffés (et en été c’est même brûlant à l’intérieur de ces camions) amène des microparticules de plastique dans l’eau. Je suis dégoutée rien que d’y penser…
Tu me diras que tu n’aimes pas le goût de l’eau au robinet, voire qu’elle sort avec trop calcaire, ou polluée, … Tu as raison. Il existe des solutions naturelles pour y remédier, souvent à des prix raisonnables : le charbon actif (photo Kazidomi), un adoucisseur d’eau intégrer à ton robinet ou dans une grande cuve, des perles d’eau, … Beaucoup de magasins Bio proposent des solutions.
Geste 2: Les papiers pour du brouillon, je garderai
Cela parait anodin mais je le fais depuis mon adolescence. Je n’ai jamais jeté de papier.
Je découpais mes cahiers d’école à la fin d’année afin de récupérer les feuilles non utilisées. Lors de mes déménagements, j’avais une caisse nommée « Papiers brouillons ». Je me fais encore chambrée régulièrement à ce propos.
Actuellement mes enfants utilisent régulièrement les papiers brouillons pour leurs activités. Ils se dirigent plus facilement vers ce bac là que celui des feuilles blanches et de couleurs. Ils comprennent l’importance d’utiliser du papier brouillons, surtout à leur âge ou ils expérimentent beaucoup. (photo de mon bac à feuilles brouillons). Je trouve cela rassurant qu’ils comprennent si vite les enjeux pour la planète.
Il m’arrive aussi de récupérer les feuilles des enveloppes que l’on reçoit à la maison. De toute façon, je sépare la partie plastique du reste pour le tri. Alors je les réutilise pour mes pensées du moment, mes to do list (même si j’ai un bullet journal et une application où je note déjà beaucoup), les enfants qui veulent écrire, … J’en mets parfois dans mon sac à main pour les moments ou ma fille et mon dernier me réclame de quoi écrire ou dessiner en dehors de la maison.
Geste 3: L’essuie-tout, tu l’enlèveras de ta maison (j’en parle ici)
Ce objet est un déclencheur de ma transition. Je suis tellement contente de ne plus l’avoir dans notre quotidien. Je suis fière de cet acte ou non-acte. Je ne reviendrai plus en arrière.
Je vous en parle longuement dans cet article. N’hésite pas à le lire pour m’expliquer ton point de vue à ce sujet.
Geste 4: Tous les sacs, tu réutiliseras (tous les sacs, oui vous avez bien entendu)
Cela part du sac contenant le pain, le sac plastique des supermarchés, les sacs en tissus. J’avoue aujourd’hui que cela m’encombrait plus qu’autre chose. Je les utilisais mais j’en avais trop. C’est là que ma réflexion s’est développée. A quoi cela servait de les garder et les réutiliser si j’en ramenais régulièrement. J’ai commencé à mettre un sac avec des sacs dans le coffre de ma voiture. C’est simple. Lorsque je rentrais des courses et que j’avais fini de ranger, je mettais mes sacs dans le grand sac en plastique devant ma porte. J’avais trouvé une routine qui me convenait et qui était facile selon moi. Si j’étais au magasin sans mes sacs, je me forçais à ne pas en prendre. Je me suis retrouvée tellement souvent avec les bras plein de pommes, carottes, … que j’ai intégré cette routine naturellement.
Maintenant, j’utilise des sacs à vrac, des bocaux, des sacs en tissus, … Il nous reste des sacs plastiques que je continue à utiliser. Je trouve que les jeter, c’est encore pire que de leur laisser une chance d’exister. Je sais que le meilleur déchet est celui qui n’existe pas. Donc je n’accepte plus aucun sac plastique. Les sacs en papiers rentrent encore régulièrement dans notre maison avec mon mari qui n’arrive pas à refuser. Je le comprends, je suis passée par là donc je prends mon mal en patience.
Geste 5: Les barquettes plastiques ou autre contenant, tu garderas
Elles me servaient à tout : bacs de rangement, boites de conservation, séparateurs, pots de peinture, …
Lorsque j’ai découvert la méthode Kondo j’ai gardé ceux qui m’étais le plus agréable visuellement. J’ouvrais mes placards avec un sentiment de bonheur.
Pendant longtemps, dès que je voyais un contenant agréable chez les autres, je demandais si je pouvais le garder. Au début, les gens étaient étonnés. Ils me les donnaient. Ils ont évolué car maintenant parfois, ils préfèrent le garder. Alors je suis d’autant plus heureuse que le récup fasse partie de leur quotidien.
En conclusion, j’ai commencé mes gestes de refus et de récup sans connaître les 5 règles du zéro déchet (Refuser-Réduire-Réutiliser-Recycler-Rendre à la terre).
- Refus de l’essuie-tout;
- Réutiliser les sacs, les barquettes et les papiers ;
- Recycler les barquettes plastiques ou autre contenant ;
Cette volonté de récup-réutilisation est présente depuis longtemps. Je suis comme toi, je vis dans une société où tout est accessible, tout est en plastique. J’ai aussi eu du mal. Mes gestes paraissent simples et pourtant, ils m’ont demandé de l’effort au début car ils n’étaient pas dans la norme. S’en défaire c’est changer toutes ses habitudes, c’est remettre en question toutes nos connaissances, c’est subir le regard des autres, parfois moqueur, parfois jugeant. C’est un acte fort.
Alors quels sont tes premiers gestes pour la préservation de la nature ?
Je serai heureuse de le savoir en échangeant avec toi, n’hésites pas à me laisser un commentaire et je serai ravie d’y répondre.
A côté de l’article se trouve un formulaire pour recevoir chaque semaine mes conseils, mes trucs et astuces sur une transition écologique réussie en rapport avec tes valeurs. Si tu ne l’as pas déjà fait, abonne-toi et tu recevras mon e-book gratuit sur des gestes simples et efficaces de zéro déchet.
Belle journée
Véronique
0 commentaires