Alternatives aux cotons tiges

Bonjour,

Troisième article de cette série : comment remplacer . Cette fois-ci, ce sont les cotons tige qui sont à l’honneur.

Comme l’article précédent, laisse-toi imprégner pour chercher une solution en accord avec tes valeurs. Ce sont de petites graines qui germeront ou pas.

Le monde a besoin de personne imparfaitement zéro déchet 🙂

Les précédent articles concernaient :

• les alternatives au dentifrice
• les alternatives au liquide de vaisselle

Bonne lecture.

• D’un point de vue environnement :

Le coton tige est un tout petit objet. Sa vie est fascinante. Rien que sa fabrication demande beaucoup d’énergie. Une fois utilisé, son parcours est très voyageur. Il est trimballé dans une poubelle quand il n’est pas jeté par mégarde dans une toilette, un évier. Il est si petit qu’il se faufile partout. Surtout dans les rivières, les lacs, les océans. Ce serait l’objet le plus récupéré sur les plages avec les bouteilles d’eau (voir l’article ici.

La Commission européenne a adopté une circulaire interdisant l’usage de ces plastiques à usage unique ( comme les gobelets, les couverts, les assiettes en plastiques). Si l’envie de t’informer sur le sujet est là, voici la circulaire et le site de la Comission européenne ou il est question de ce sujet.

C’est un bon en avant : le plastique de la tige et le coton sont mauvais pour l’environnement. La tige en plastique est un plastique à usage unique, fort présent dans les océans et se décomposant en de milliers de microparticules. Le coton est imbibé de substances chimiques qui se propagent tout au long de leur vie.

• D’un point de vue économique :

La grande majorité des solutions proposées sont moins cher à long terme. L’achat d’un produit lavable et donc réutilisable à l’infini fait vite des économies à notre portefeuille.

• D’un point de vue de ta santé :

L’utilisation du coton tige est déconseillé par les spécialistes des oreilles. En effet, il repousse le cérumen au fond de l’oreille ce qui peut créer des bouchons.

De plus, les cotons contiennent des substances chimiques en infimes doses. Ma conviction est que l’accumulation de ces produits chimiques (cotons tiges, shampoing, gel douche, conservateurs, microparticules de plastique, parfum, crème, produits ménagers…) peut atténuer notre organisme et ses défenses naturelles. C’est une opinion, comme une autre. Le corps humain, ainsi que tout organisme de la nature, a ses défenses propres. Il est important de respecter un maximum ces lois de la nature. Et je pense qu’à l’heure actuelle, nous avons oublié/enfoui ces notions.

Si un problème (eczéma, chatouille excessive, …) est présent, il convient de consulter un médecin, voire un spécialiste. Notre pédiatre m’a beaucoup aidé dans cette étape de surpression de coton tige.

• D’un point de vue transition écologique :

Les cotons tiges ont été créer au début des années 1900 (source Wikipédia). Il existe depuis peu de temps (en comparaison de l’histoire de la Terre et même de l’histoire de l’homme) mais il a déjà une grande place dans les océans.

C’est un objet à usage unique et donc selon moi, il est normal d’en limiter, voire interdire l’utilisation telle qu’il existe à l’heure actuel.

Je suis contente qu’une conscience de plus en plus présente se fasse à propos de ces objets devenus indispensables à notre quotidien.

Cet exemple montre que l’écologie positive est en marche. Les solutions les plus diverses émergent de plus en plus. Je crois sincèrement que l’être humain est capable de s’adapter à toutes les situations.

Donc c’est prouver que d’autres solutions existent. C’est agir pour tes valeurs.

Pour conclure ce chapitre, enlever le coton tige de sa routine soin est un geste pour ta santé, pour ton portefeuille et pour l’environnement.

Chacun y verra des avantages ou non mais chacun peut décider de le supprimer de sa salle de bain. Je t’explique ma relation avec ce petit objet juste après t’avoir proposé des solutions pour remplacer ce tout petit objet devenu un indispensable dans beaucoup de foyer.

Le coton tige est un objet qui se trouve dans presque toutes les salles de bain. Il est plus facile qu’il n’y parait de le supprimer. De toute façon, il est devenu interdit tel qu’on le connaissait dans notre jeunesse.

Je te conseille de réfléchir aux facteurs suivants :

• veux tu soutenir des petites marques?
• la fabrication doit-elle être frontalière?
• veux-tu consommer local en achetant dans ton magasin bio ou sur Internet car tu désires une marque en particulier?
• cherches-tu la simplicité?
• veux-tu payer le moins cher possible?
• quel temps es-tu prêt à consacrer pour la recherche de ton outil?

Avant de commencer à proposer les alternatives, je voudrais mettre au point une précision. L’hygiène des oreilles est importante certes mais je sais aussi que ce liquide est là pour protéger notre conduit auditif. Il ne s’agit donc pas de l’éliminer radicalement de notre oreille. Le cérumen, en quantité normal, est un agent auto-nettoyant : il transporte les cellules mortes à la sortie de notre oreille. Il est aussi antibactérien et lubrifiant.

• Solution en métal : le cure oreille

Il existe aussi des cure oreille en métal. Ils se trouvent dans la plupart des pharmacies et / ou drogueries.

Il coute moins de 10 euros. Ils sont lavables, réutilisables à vie. Ils ne sont pas recyclables.

• La solution la plus simple, minimaliste, zéro dépense et zéro déchet : le petit doigt

Certains le font sous la douche, d’autres à toute heure du jour. Il n’y a pas de règle.

Les plus de cette méthode sont multiples : gratuit, toujours à portée de main, lavable, réutilisable, pratique (lavage des mains en même temps), ne pousse pas le cérumen au fond de l’oreille 😉🙊.

D’ailleurs le terme auriculaire s’entend comme un nom masculin (cinquième doigt de la main) et comme un adjectif (relatif à l’oreille).

C’est notre pédiatre qui l’avait proposé.

• La solution de nos grands-parents : de l’eau dans l’oreille lors de la douche et après bien s’essuyer.

Cette méthode n’est pas pratique concernant les personnes qui font facilement des bouchons.

• Solution coton tige réutilisable : last swab

Dernier né du zéro déchet, le last swab est un coton tige réutilisable ayant la forme du coton tige classique. Il a été conçu soit pour un nettoyage des oreilles soit pour l’application de son maquillage.

• 

• 

• Solution la moin zéro déchet mais éthique : coton tige en papier recyclable

Le coton serait pour la plupart des marques en coton issu du commerce équitable. Afin de préserver un maximum l’environnement, il faut s’assurer que ces cotons ne soient pas blanchis au chlore ou à une autre substance néfaste pour la nature. Le moins de cette solution est le prix et l’objet à usage unique.

Ils ne sont pas interdit car ce ne sont pas des plastiques à usages unique. Les marques bios et éthiques sont nombreuses à en proposer. Les boîtes en contiennent entre 100 et 400. Elles coutent de 1,5 euros à 5 euros. Les boîtes peuvent être en plastique recyclé ou en carton.

Il existe encore quantité de possibilités, pas toujours écologique : la bougie auriculaire, un petit tissu enroulé, le spray auditif…

Après ce panel de solution pour diminuer tes déchets, je te parle de notre expérience pour t’expliquer notre façon d’envisager ce sujet. Il a évolué au fil de nos réflexions suite aux informations que nous récoltons et aux décisions extérieures indépendantes de notre volonté (comme la décision d’interdire certains plastiques à usage unique).

Voici une fiche récap. Si tu veux un rappel constant, tu peux la téléchargée en cliquant dessus 😉

A la naissance de mon aîné, j’ai compris que je ne voulais plus être responsable d’autant de déchets plastiques à usage unique. L’achat de coton tige est vite intervenu dans cette démarche. A l’époque c’était plus cher mais les économies faites avec les langes lavables m’ont permis d’accéder à d’autres alternatives afin de diminuer le plastique dans notre quotidien.

Avant de décider de supprimer le coton tige, nous avons acheté le cure oreille en métal. Nous alternions le coton tige et le cure oreille.

C’est mon mari qui l’a acheté. Même s’il n’est pas engagé dans cette démarche de réduction des déchets, il est curieux et me montre des solutions alternatives lorsqu’il en trouve.

Au premier abord, je n’ai pas aimé cet objet. Il me semblait ne pas être efficace. J’avais l’impression de ne rien retiré de mon oreille. J’ai appris à comprendre comment fonctionnait l’oreille et ce liquide. Comme je le signale plus haut, j’ai compris que le cérumen servait à protéger mon oreille.

Depuis l’expérience de l’oriculi en bambou, j’apprécie son côté plus doux et son coté trou incurvé. Le trou attrape facilement les crasses. Du coup, à l’heure où j’écris ces lignes, c’est l’objet que je préfère pour récurer mes oreilles. Comme quoi, changer d’avis est possible et nous permet de progresser dans cette transformation.

Je pense que cela fait maintenant plus de six ans que nous les avons. La protection en plastique s’est abimée mais il reste tout à fait utilisable.

Cet objet m’intriguait. Je l’ai acheté au moment où le cure oreille en métal ne me satisfaisait pas.

Je l’ai acheté dans l’enseigne Di (en Belgique). Au fil du temps, j’ai une impression douloureuse en l’utilisant. J’ai appris à apprécier celui en métal du coup.

Je l’ai gardé malgré toit car nous sommes cinq à la maison. Les enfants l’utilisent. Ils ont vite compris comment l’utiliser. Ils ont eu mal la première fois et depuis ils sont précautionneux.

Il est en bambou donc je sais que je pourrai le mettre dans le compost en fin de vie.

J’ai commencé à utiliser mon petit doigt avec mon dernier. C’était plus sécurisant que l’oriculi. J’avais peur de lui faire mal. Mon petit doigt ne va pas trop loin. Maintenant, il adore se récurer les oreilles avec son auriculaire🤣 . C’est pratique car il suffit de se laver les mains après.

Notre pédiatre nous a toujours conseillé cette astuce. Elle préférait l’utilisation des doigts plutôt que les cotons tiges qui repoussait le cérumen.

Avant de passer à une solution totalement zéro déchet, pourquoi ne pas combiner plusieurs solutions : les cotons tiges en coton bio et une solution lavable?

Cela m’a fortement aidé dans cette addiction du coton tige : j’avoue que le grattage des oreilles était jouissif 🙊 . Nous utilisions les cotons pour les voyages et de manière plus exceptionnelle.

Sur les conseils de notre pédiatre, si je sens une démangeaison, j’applique de l’argent liquide sur l’entrée de l’oreille (trouvé en Pharmacie) et / ou une huile essentielle (tea tree ou ravintsara – attention si vous utilisez pour la première fois une huile essentielle, vérifié une potentielle allergie et / ou en parler à votre médecin).

Après ma douche, j’essuie l’entrée de mes oreilles avec mon essui. C’est un geste que j’avais simplement oublié avec l’utilisation du coton tige. Depuis lors, je n’ai presque plus ces démangeaison (alors que nous allons à la piscine au moins une fois par semaine avec les enfants).

Je te partage mon cheminement. Le tien est probablement différent. Je ne juge pas si tu utilises encore des cotons tiges (maintenant les plastiques ne sont plus permis, c’est déjà une grande avancée).

Enlever le coton tige a été assez facile. Trouver des solutions alternatives aussi.

Malgré tout, je t’avoue que le coton tige me manque. Cette impression d’avoir un outil qui gratte dans mon oreille me manque. Mais pas au point de racheter des cotons tiges. Cela fait maintenant plus de trois ans que nous n’en avons plus dans notre maison. C’est un choix délibéré : vivre mon quotidien différemment en trouvant un mode de vie et un rythme respectueux de la nature et de mes valeurs.

La transition s’est faite en douceur. Nous achetions encore des boites de cotons tige mais plus ceux en plastique. J’ai alterné pendant longtemps.

Et puis, j’ai arrêté l’achat après avoir vu des photos similaires à celle de l’hippocampe plus haut. J’ai compris que même si je ne jetais pas mes déchets dans la nature ou dans les toilettes, j’étais en partie responsable de ce déchet.

Lorsque ma poubelle est ramassée, je ne vois plus ces déchets. Donc je ne me sentais pas coupable, ou je ne voulais pas me sentir coupable. Maintenant, je sais que ce n’est plus le cas. Les poubelles que nous laissons derrière nous ne sont pas traitées. Elles sont soit enfouie dans le sol, soit envoyée dans un pays d’Asie, soit brûlée.

J’ai compris que les déchets qui partaient de chez nous restaient en partie dans la nature. Jamais une solution n’a été trouvée concernant les poubelles. C’est une réalité. Je n’accuse personne. Par contre, j’accepte ma part de responsabilité et j’agis en conséquence.

Donc ce petit objet que nous pensons si facile à détruire est peut-être le nôtre sur la photo de l’hippocampe. Et cela, je me suis dit plus jamais…

Nous avons les oriculis et les cure oreille en métal. Même si ces solutions ne nous satisfassent pas entièrement, il est devenu hors de question d’acheter encore une autre alternative comme le lastswab.

L’histoire de l’achat de l’oriculi en bambou est une expérience que je n’oublie pas : j’ai acheté en me disant que j’aurais mieux… et au final, il s’est avéré que ce que je possédais déjà à la maison me suffisait amplement. Si j’étais au début de mon cheminement, j’aurais probablement acheté le last swab. Mais ce n’est pas le cas et j’ai déjà des objets pour remplacer ce coton tige.

Tout cela pour t’expliquer que l’achat de nouveau objet zéro déchet ne fait plus partie de mes priorités. J’ai appris à utiliser ce que j’ai chez moi dans une grande majorité des cas. Je réfléchis beaucoup plus avant d’acheter un objet neuf.

En conclusion, comme à chaque fois, nous sommes responsables de nos achat. A chacun de trouver sa solution en fonction de ce qu’il existe sur le marché, de nos oreilles (personnellement je ne suis pas sensible aux bouchons mais bien aux petites infections) et de notre famille. Ici c’était facile car mon mari l’a intégré tout de suite. Les enfants suivent naturellement ce chemin que nous empruntons car ils ne connaissent pas autre chose.

Cette répétition de petit geste a un impact important sur notre transition : ne plus penser à en acheter, ne plus devoir aller dans un supermarché, laisser faire son corps, et surtout être heureux de nos choix conscient. Comme la citation en haut de l’article, c’est l’eau goutte à goutte qui creuse le roc. Ce sont gestes par gestes que nos actes sont de plus en plus en accord avec nos valeurs. Ce sont les étapes que nous franchissons qui nous font arriver au sommet.

Agir, agir, agir, … je le répèterai encore et encore.

Je reste persuadée que c’est en essayant, en agissant de manière répétée que chacun trouvera une solution adaptée à lui. Et bien sûr, une solution peut être juste et adaptée à un moment H et ne plus l’être à un autre moment. C’est la beauté de la vie. Les habitudes et les rituels sont importants. L’improvisation aussi 😀. C’est le mariage des deux qui nous aide à avancer. Dans mon cas, j’ai toujours été attachée à mes rituels et habitudes. Mon mari est l’improvisation même. Dans la journée, il peut changer plusieurs fois d’avis. C’est notre force de se renforcer l’un et l’autre.

Et toi, avec quoi tu te laves les oreilles? Je serai ravie de le savoir et d’échanger avec toi 😀.

Si l’article te semble utile, n’hésite pas à le partager pour qu’il profite à plus de monde.

A côté de l’article se trouve un formulaire pour recevoir mes conseils, mes trucs et astuces vers une transition écologique réussie en rapport avec tes valeurs. Si tu ne l’as pas déjà fait, abonne-toi et tu recevras mon e-book gratuit sur des gestes simples et efficaces de zéro déchet.

Belle journée

Véronique