Alternatives au produit de vaisselle

« Même si tu penses différemment, je ferai tout pour que tu puisses le dire »

Anonyme

Bonjour,

Deuxième article de cette série qui, je l’espère, t’inspire au quotidien.

Je continue de te transmettre des petits pas afin que ta transition puisse s’effectuer en douceur et à ton rythme. C’est important pour moi que tu puisses trouver tes solutions.

En effet, je te montre un geste qui est totalement réussi. Nous avons totalement supprimé l’achat de liquide vaisselle pour le moment. Notre solution est très simple, probablement trop pour certains. C’est normal puisque c’est une solution qui nous correspond.

Je parlerai uniquement du liquide vaisselle et non des produits pour le lave-vaisselle. Nous faisons la vaisselle à la main depuis maintenant plus d’un an et demi. Je n’expliquerai pas les raisons ici car je concentre l’article sur le liquide vaisselle.

Avant de te partager les possibilités infinies de changement, je voudrais préciser que les réflexions sont personnelles. Elles sont le fruit de mes lectures mais aussi de mes réflexions. Je te fournis un maximum de pistes, de liens car je crois que l’information est la base de l’écologiste, même en devenir. Si le sujet te parle, tu suis le lien. Sinon, tu continues ta lecture ou tu passes ton chemin.

Il ne s’agit pas de rentrer dans le débat de qui est plus écologique entre le lave-vaisselle et la vaisselle à la main non plus 😉

Même si tu as un lave-vaisselle, tu utilises régulièrement ce produit dans ta cuisine. Alors n’hésite pas à piocher des idées pour t’inspirer.

Comme l’article précédent, laisse-toi imprégner pour chercher une solution en accord avec tes valeurs.

Le monde a besoin de personne imparfaitement zéro déchet 🙂

Ce sera la même structure :

• Pourquoi remplacer? quel impact pour ta santé et celle de tes enfants, ton intérieurs, ton porte-monnaie, …
• Quelles alternatives existent ? bien sûrs une liste non exhaustive
• Notre expérience et mon cheminement : avec les erreurs commises (afin d’éventuellement te faire éviter ces mésaventures)

Bonne lecture.

• D’un point de vue environnement :

Les produits contenus dans les liquides vaisselles sont néfastes pour la faune et la flore. Ce sont des produits corrosifs pour la plupart. Ils ont donc un impact énorme sur le cycle de l’eau de la Terre.

Forcément, il y aura un impact sur la nature a un moment.

Les détergents ont un pouvoir de destruction assez impressionnant. Ils sont là pour tuer tout micro-organisme dont les petites pourritures. Cela signifie que lorsque son utilité est passée dans notre maison, son action continue dans la nature. Les pourritures sont souvent des micro-algues. Or les micro-algues servent à purifier l’eau. Si elles sont détruites, les possibilités d’une eau potable se réduisent. Pour plus d’info, je vous invite à aller jeter un œil aux article ici et ici. Même le site public fédéral belge en parle dans cet article ici.

Je ne connais pas toutes les conséquences mais je sais que la nature en prend plein avec l’utilisation de mes anciens produits. Ils étaient très efficaces et très résistants. Malheureusement, les stations d’épurations ne permettent pas de retirer toutes les substances chimiques contenues dans l’eau (agents chimiques, restent de médicaments dues aux urines, produits toxiques, …).

Outre l’impact sur le cycle de la nature, cela génère beaucoup de déchets de plastique. Et oui ces fameux déchets… dont le circuit de recyclage n’est pas certain (j’en parle dans l’article sur les 5 R ici)

• D’un point de vue économique :

A nouveau, c’est un gain économique énorme, surtout la solution que nous pratiquons 😉. De plus, en utilisant un seul produit au lieu d’avoir une panoplie de produit, le gain d’argent devient énorme.

Certaines solutions durent très longtemps comparé au produit industriel, malgré les pubs qui expliquent qu’il ne faut qu’une goutte.

• D’un point de vue de ta santé :

Je vois quatre possibilités d’affecter notre santé avec les produits industriels non respectueux de l’environnement.

Le premier, c’est la qualité de l’air que tu respires.

C’est un fait que nous vivons une grande partie de notre temps dans des milieux clos : maison, travail, voitures, transports en communs, restaurant, supermarché, école, …. Avec tous les produits chimiques qui sont utilisés, l’air est plus toxique à l’intérieure que dehors.

Si tu fais un peu de vaisselle, tu respires ces produits. Si ton enfant fait la vaisselle (et nous voulons tous que nos enfants participe à la gestion de la maison), ils respirent aussi ces produits.

Le deuxième risque est dans l’ingestion de ces produits. Même avec le meilleur rinçage, tu n’es pas assuré qu’une infime partie soit resté sur la vaisselle et donc potentiellement que tu puisses l’ingérer.

Le troisième risque est lié au cycle de l’eau. Notre santé dépend de l’eau que nous buvons et utilisons pour cuisiner aussi. Donc si la qualité de l’eau vient à baisser parce que chaque foyer utilise des produits toxiques qui vont dans les tuyaux d’évacuation, nous sommes concernés.

Le quatrième risque concerne notre peau. En effet, ce n’est pas rien que sur chaque flacon, il est indiqué que le produit est dangereux (voire souvent inflammable)

• D’un point de vue transition écologique :

Aller contre les publicités incessantes, contre les seules possibilités que nous offrent les multinationales, c’est être acteur de sa consommation. C’est aussi s’engager dans une démarche de préservation de la terre, de sa faune et de sa flore.

C’est prouver que d’autres solutions existent. C’est agir pour tes valeurs.

Pour conclure ce chapitre, j’enlève ce produit pour ma santé, celle de mes proches et celle de notre belle nature car je ne veux pas d’un monde comme la photo.

Quelques soit mes besoins, je suis sûr qu’ils sont compatibles avec les lois de la Nature.

Je te parle des possibilités de changement, je ne t’impose pas une solution dite miracle.

Chacun a ses propres critères dans le choix de sa solution. Mon but n’est pas d’affirmer que telle possibilité est meilleure / moins bonne qu’une autre.

Je te conseille de réfléchir aux facteurs suivants :

• quel temps es-tu prêt à consacrer pour la préparation et la recherche d’ingrédients?
• quel niveau de difficulté veux-tu?
• préfères-tu acheter un produit tout fait pour commencer ou parce que tu n’as pas le temps?
• veux tu soutenir des petites marques?
• préfères-tu la satisfaction du fait maison soutenir des petits producteurs
• cherches-tu la simplicité?
• est-ce que l’odeur, l’effet moussant sont important?
• veux-tu payer le moins cher possible?
• Particularité pour le liquide vaisselle : cela dépend de ton alimentation et surtout des graisses que tu dois laver : végétal ou animal? la présence et l’odeur des graisse animal sont très fortes.
• Autre particularité : veux tu un produit liquide, dure, qui mousse, quelle senteur?

Tu peux aussi combiner plusieurs méthode/solution pour trouver ton bonheur. Comme le cake vaisselle et un pshiiit.

Pour ma part, c’est une quête perpétuelle de simplicité et d’économie tout en respectant un maximum la nature 😉

Si tu es tentée par une des solutions, il te suffit de cliquer sur le mot en bleu et souligné, il te renverra vers le lien des ingrédients et de la recette. Ce sont des recettes « valeurs sûrs » car elles ont été testée et validées par une communauté.

• Solution liquide DIY : fabriquer son liquide de vaisselle soi-même. C’est la solution de la famille presque zéro déchet et celle du site Kaizen. Elles sont presque similaires.

• Solution kit à acheter : Aroma Zone propose différentes recettes : simple et sans odeur, dégraissant et à la pomme, à l’odeur de citron. C’est un investissement financier au début mais les produits acheté peuvent s’utiliser pour plusieurs recettes.

• Solution dure DIY : le cake vaisselle, recette par ici

C’est une amie qui m’en a parlé lorsque je lui expliquais la difficulté de convaincre mon mari (Merci Margaux si tu passes par là ;-). Elle est vraiment ravie de son produit. Elle a une brosse qu’elle trempe dedans et après hop sur la vaisselle. Cela lave très bien et cela dure des mois.

• La solution la plus simple : l’eau bouillante. Elle enlève tout, même les graisses animales. C’est très simple mais en même temps tout laver de cette manière est trop énergivore en eau. Cette solution est un bon compromis en accompagnement d’une solution DIY.

• La solution minimaliste : un savon de Marseille et un brosse.

• La solution la plus économique : le pshiiit, mélange de vinaigre et d’eau dans un flacon (de récup si possible). Le vinaigre est un formidable dégraissant. Le point négatif de cette solution est l’odeur de vinaigre. Elle s’évapore vite mais certaines personnes ne l’apprécie pas. L’astuce est de faire tremper des éléments naturels odorants comme les épines de pins (local), des agrumes (pas local), des feuilles de menthe (souvent dans ton jardin), de citronnelle (souvent dans ton jardin), … en fonction de ce que tu as dans ton environnement.

• La solution liquide déjà prête : remplir son tube dans un magasin vrac. C’est une solution zéro déchet très pratique lorsque le temps nous manque. Les magasins vracs sont de plus en plus nombreux. Même s’il n’ont pas ce produit à disposition, n’hésitez pas à demander s’il compte investir dans des grands bacs de produits . En effet, souvent, ils sont ravis du retour de leur clientèle. Ils cherchent à se perfectionner dans le zéro déchet aussi. C’est le cas pour notre magasin : il étoffe son offre au fur et à mesure. Remplir son contenant est je pense plus cher que les alternatives citées plus haut.

• La solution la moins zéro déchet : acheter des produits de marque « verte », durable pour l’environnement.. Je connais Ecovert, Attitude, Ecodoo, Sonett, …. Depuis quelques années, beaucoup de petites entreprises proposent des produits similaires. C’est une bonne chose car les mentalités changent. Tous les magasin bio en propose. C’est aussi une solution de transition écologique. Elle est pratique. Le point négatif de cette solution est le prix. Il est vrai que les solutions des grands magasins sont moins onéreuse surtout qu’elle propose souvent des promotions.

Il existe encore quantité de possibilités pour enlever ce produit de ta cuisine et ta routine ménagère.

Internet regorge de solution. J’espère que tu trouveras celle qui te convienne. J’aspire vraiment à ce que chaque ménage se rende compte de l’impact des produits industriels sur notre quotidien et change sa manière de penser et d’agir.

Avant de commencer je tiens à préciser que je n’ai jamais acheter d’eau de Javel. Je trouvais l’odeur détestable et cela me donnait la nausée. Déjà à mes 20 ans, j’avais tendance à écouter mon instinct.

Suite au livre « 80 hommes pour changer le monde », j’ai acheté des produits Ecovert. Le liquide vaisselle en faisait partie. J’en était satisfaite. A l’époque, je ne me posais pas encore la question du plastique : sa production, son transport et sa durée de vie.

Lorsque mon ainé est né, nous avons découvert le site Sebio. Au départ, le site était ouvert au public certains jours de la semaine. J’ai découvert la marque Attitude qui vient du Canada. J’ai aussi découvert Etamine du Lys, produit en France. J’étais vraiment super satisfaite.

Et petit à petit, l’idée de l’objet de me satisfaisait plus, même si les produits étaient un maximum respectueux de l’environnement dans l’entièreté de leur démarche : les matériaux utilisés, les moyeux de productions, le personnel employé, les modes de transports, la démarche de replanter des arbres,…

Premier point d’attention : je ne vais pas parler d’erreur à proprement parler car ma réflexion s’est juste poursuivie. Je me suis écoutée et j’ai agis en connaissance de cause. Je m’informais auprès du vendeur car cela était important pour moi de connaître le processus. Il était au courant et m’expliquais avec grand plaisir ses valeurs.

Première erreur : le site était assez loin de notre domicile. A cette époque, les marques dite « écologique » ne se trouvaient pas dans les grandes surfaces. Or nous continuons à y aller pour les courses alimentaires. Les frais de port était chers pour l’investissement. Je devais attendre d’avoir une grosse commande et donc mes placards étaient remplis de produits afin de ne pas être en manque une fois mon flacon vide. Cette situation de placard rempli ne me satisfaisait plus aussi. Commander en ligne demande de l’organisation dans ses placards car souvent nous achetons en gros.

Toujours dans ce magasin qui a changé notre quotidien, j’ai commencé à remplir mon contenant chez eux lorsque j’y allais.

J’ai trouvé des magasin vracs près de chez nous qui le font aussi. Je n’avais plus ce déchet qui était présent dans mes poubelles. Mais une petite voix me disait que le contenant des magasins à eux était un déchet. Je n’étais donc pas totalement satisfaite.

Deuxième erreur : il m’arrivait d’acheter une nouvelle bouteille lorsque j’oubliais mon contenant ou lorsque j’allais dans un autre magasin que celui qui propose du vrac.

Depuis lors, les magasins de vracs ont bien changé. Les gros contenants de produits liquide sont simplement renvoyés chez le grossiste pour être à nouveau rempli. J’en suis ravie car les personnes qui choisissent cette solution sont vraiment dans une optique zéro déchet.

Donc nous revoilà avec un contenant et un produit. Notre cheminement est fait de pas en avant et de pas en arrière ;-).

J’ai appris à l’accepter.

J’avais acheté un grand flacon et je remplissais mon petit flacon. C’était économique. La réflexion que je me suis faite : puisque le contenant de recharge dans le magasin était un plastique, je reportais mon déchet ailleurs. J’ai cherché des solutions pour une organisation plus pratique chez nous.

Cette solution avait l’avantage d’être disponible tout le temps : plus besoin de penser à prendre mon contenant ou à vérifier si j’avais encore du produit chez moi. Cela m’a fortement libéré de la place dans le cerveau 😉. J’ai donc pu me concentrer sur d’autres gestes à cette époque.

Apprenant de mes expériences, j’ai commencé à chercher une solution facilement faisable à la maison avec les ingrédients que je possédais déjà. J’ai tenté la recette au savon noir.

J’ai trouvé l’expérience désastreuse : les verres avaient un goût bizarre, même après rinçage. Toute la famille s’est révoltée 🤣. Notre savoir noir est puissant et nous l’utilisons pour laver les sols. J’imagine que cela vient de là. J’ai utilisé le produit pour laver mon sol afin de récupérer mon contenant.

C’est notre vécu. Je sais que la famille presque zéro déchet en est satisfaite (voir plus haut). Chacun son chemin 😉.

Lors de la première année en IEF, j’ai tenté d’utiliser un pshiiit pour atténuer les crasses. Et là, bingo : j’avais ma solution. Ma vaisselle était propre. Je ne dis pas que vous devez appliquer cette méthode. Mon mari a eu du mal à s’y faire. Mais il s’y est habitué 🙊.

Je t’explique juste que c’est important d’écouter ses ressentis. A force de tester de nouvelles pratiques, tu trouveras ton bonheur. Cela devient un automatisme lorsque je suis à un marché, à une boutique, ou même chez les autres. Si j’ai une idée en tête, je vais analyser comment font les autres et parfois je poche l’idée… jusqu’à ce que je trouve la solution qui me convienne.

Vous pouvez combiner cette solution avec une solution plus haut. Cela permettrait de diminuer le produit toxique, de faire des économies d’eau et de produit. J’ai tenté la vaisselle au pshiiit de vinaigre et cela m’a satisfaite.

Lorsque la vaisselle est vraiment grasse, nous la rinçons tout de suite. J’utilise alors de l’eau bouillant. Les plats de pâte au pesto sont un bon exemple, quelle galère à laver.

Les astuces que je te partage sont le fruit de mon expérience. Je suis sûre que tu en as aussi. Je serai d’ailleurs ravie de les connaître pour éventuellement me les appropriés.

Astuce numéro un : combiner plusieurs solutions ensemble, même si tu n’as pas fini l’expérience en cours. Cela te permettra d’affiner ton jugement et tes besoins. Cela peut être remplir ton contenant pour de la vaiselle plus sâle et utiliser le pshiiit pour de la vaisselle peu sâle. C’est de cette manière que j’en suis arrivée à cette expérience de l’eau bouillante et du pshiiiit de vinaigre.

Astuce numéro deux : lâcher prise avec ton/ta compagne. Chez nous, je sais que le vinaigre n’est pas apprécié et que mon mari désire un lave-vaisselle. Il fait l’effort d’accepter le vinaigre. Je l’ai laissé tranquille pendant longtemps concernant cette tâche. Maintenant, il fait régulièrement la vaisselle dans la mesure du temps qu’il passe à la maison. Lâcher prise signifie aussi laisser Vincent utiliser le mini flacon d’Ecovert que je garde pour les voyages. J’ai compris qu’il devait effectuer son cheminement tout seul. A force de me voir effectuer tous les gestes de l’écologiste que je suis, il effectue sa transition à son rythme.

Astuce numéro trois : laver dans le bon ordre la vaisselle. Cela paraît simple et pourtant ce n’est pas pratiquer tout le temps : du moins sales au plus sale. Cela signifie : les verres, les bols, les assiettes, les plats, les plats,… et bien sûr, si un plat est moins sâle que les assiettes autant le faire avant.

Astuce numéro quatre : entretenir son éponge et ses brosses. Je rince systématiquement l’éponge et la brosse après leur utilisation. Au moins une fois par semaine et à chaque vaisselle grasse, je les laisse tremper dans un bol de vinaigre (que j’utilise pour la vaisselle suivante).

Astuce numéro cinq : utiliser des ingrédients naturellement abrasifs. Le marc de café et les coquilles d’œufs sont mes meilleurs amis. Je lave mes contenants avec la poudre de coquille d’oeufs broyées et de l’eau. Je referme. Je secoue vigoureusement. Les crasses sont presque toute partie. Le marc de café me permet de nettoyer mon évier naturellement et surtout mes tuyaux d’évacuation.

Après l’expérience du dentifrice, je tenais à te montrer une expérience totalement réussie, selon mes valeurs. Je cherche la simplicité au quotidien. J’y arrive de plus en plus souvent. Je viens d’une maison remplie de livres, de CD, de DVD, de vaisselle, de produits ménagers, de jouets, de vêtements, … et j’en passe. Je n’ai pas toujours eu cette envie et ce besoin de simplicité. Par contre, une fois que j’ai mis le pied dans cet engrenage, c’est un apaisement. Mon cerveau fonctionne de plus en plus en mode simplicité, en mode moins et mieux, en mode comment faire avec ce que j’ai, … C’est devenu une habitude et un réflexe.

La simplicité m’apporte beaucoup de sérénité. Je suis plus disponible pour les enfants. J’ai moins, beaucoup moins de rangement à effectuer. J’ai voulu la même idée pour accomplir les tâches ménagères.

Etre en transition écologique est une transformation. Cela ne se produit pas du premier coup. Les essais/erreurs sont fréquents. J’aime cette sensation de trouver une solution adaptée à notre situation. J’aime me dire que je lave ma vaisselle le plus en accord avec mes valeurs. C’est réjouissant et je me sens à ma place.

J’ai commencé ma transition en pensant à la santé de mes enfants. Je ne voulais pas qu’il baigne dans de multiples produits chimiques : les couches, le sol ou ils rampaient, la nourriture, leurs habits, leurs draps, … Je voulais une immunité naturelle, que leurs défenses immunitaires puissent se développer d’elle-même. J’ai donc naturellement cherché des solutions en rapport avec ce besoin. Ensuite est venu ce sentiment du plastique et du déchet devenu inutile. Comme quoi toutes les transitions ne doivent pas débuter avec cette notion de zéro déchet. Elle est culpabilisante car elle nous renvoie à nos déchets que nous n’arrivons pas à totalement enlever de notre quotidien. Je préfère la notion de « réduction de déchet » ou de « diminution de déchet ». Elle est réaliste et nous montre cette évolution propre à chacun.

En conclusion, le cheminement est fait d’essais/erreurs. Cela nous permet d’affiner notre ressenti sur les besoins que nous avons réellement. C’est normal qu’une alternative ne convienne pas à tout le monde. Nous sommes uniques.

Le positif dans ce cheminement est le fait d’avoir trouvé cette volonté de simplicité. Elle est importante pour moi. Je continue ma transformation avec cette idée en tête.

J’espère que tu as trouvé ton bonheur avec ces alternatives : une solution en accord avec tes valeurs et ton mode de vie. C’est important de te respecter, de respecter ceux qui t’entourent, et de comprendre ce que tu veux changer et quelles sont les valeurs que tu veux apporter à ton environnement, à tes enfants.

Je crois sincèrement que chacun peut diminuer le plastique, comme le superflu chez soi. Il en a la capacité. C’est un apprentissage permanent, comme la vie. Nous évoluons sans cesse et c’est la beauté du cycle de la vie et de la nature, y compris pour chacun de nous.

Et toi, tu utilises quoi pour comme produit de vaisselle? Veux-tu changer de formule?

A côté de l’article se trouve un formulaire pour recevoir mes conseils, mes trucs et astuces vers une transition écologique réussie en rapport avec tes valeurs. Si tu ne l’as pas déjà fait, abonne-toi et tu recevras mon e-book gratuit sur des gestes simples et efficaces de zéro déchet.

Belle journée

Véronique