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Les 5 R du zéro déchet

Publié le :13/05/2020

Je te parle de la règle des 5 R dans mon ebook, dans l’article sur la récup (voir ici), dans les cinq premiers gestes au quotidien (voir ici) et L’essuie-tout… déclencheur de cette nouvelle vie (voir ici).

Tout d’bord, je vais t’expliquer le livre qui a changé ma vision des déchets. Ensuite, je t’explique en quoi consiste exactement les 5 R. Enfin, je termine par la continuité que je pratique dans ma transition écologique. Il ne s’agit pas seulement des 5 R. C’est un cheminement, une remise en question profonde de mes actions et de mes pensées.

Il est donc important que je prenne le temps de t’expliquer en quoi consiste ces règles. Si tu en as déjà entendu parler ou si tu estimes que ta connaissance est suffisante à son propos, je t’invite à passer ton chemin.

Le livre de Béa Jonhson

Livre de Béa Johnson, Zéro Déchet
Livre Béa Johnson zéro déchet

C’est une des pionnières du zéro déchet. Elle a eu un impact important sur moi et ma transition. Dès les premières pages, ses mots m’ont impactée, notamment ce passage (si tu cliques sur l’image, tu as le lien de son blog et pour acheter le livre) :

«C’est vrai, on sort la poubelle sur le trottoir le soir, et le lendemain matin, les emballages plastiques de céréales et d’essuie-tout souillés ont disparus, comme par enchantement. Mais quand on dit, je l’ai jeté, qu’est ce que cela veut dire exactement ? On l’a jeté où ? On a beau chasser les poubelles hors de notre vue, ça ne veut pas dire que l’on ne doit plus y penser. Après tout, nos déchets ne disparaissent pas sous prétexte que les éboueurs les ont enlevés. Ils finissent dans les décharges, à compromettre notre environnement à l’équilibre précaire, à libérer des composés toxiques dans l’air et le sol, à gaspiller les ressources utilisées pour créer ces produits dont on s’est débarrassé, et à nous coûter des sommes astronomiques chaque année pour les traiter. »

Béa Johnson, « Zéro déchet, 100 astuces pour alléger sa vie », Ed J’ai Lu, 2013, p. 31

Tout son livre nous remet à notre place. C’est un chamboulement profond.

Je peux facilement comprendre que certaines personnes se sentent jugées, n’ont pas envie de bouleverser leurs habitudes, ou tout simplement que ce livre soit incompatible avec notre vécu et nos habitudes. Cela fait front pour certains.

Sa conclusion est pourtant limpide : « le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ».

Pour preuve, le site fédéral qui parle de « déchets cachés » et de « sac à dos écologique »

Ce livre m’a vraiment marqué et les explications suivantes que je donne sont en partie reprises de son livre. C’est une référence dans le zéro déchet et je tenais à te le partager.

Explication de chaque R

1. Refuser
Les 5 R du zéro déchet
Refuser

  • tout ce qui est inutile
  • tout ce qui est à usage unique,
  • au final ce dont nous n’avons pas besoin

Cela concerne donc les pailles, les échantillons gratuits (souvent suremballés dans du plastique), les sacs plastiques au magasin, les couverts en plastique, les Bics gratuits au salon (et on en a un stock énorme), les publicités, …

La liste est longue malheureusement. Même moi, j’ai tendance à accepter les portions individuelles de sucre pour mon café ☹ J’ai déjà fait un long travail et j’en suis fière. Je sais aussi que je peux m’améliorer.

Ce que je vous conseille de commencer à refuser :

Stop pub
  • Les publicités gratuites : afficher un « Stop pub » sur votre boîte aux lettres. Points positifs : diminution de votre poubelle papier, réduction de votre budget courses, diminution de la tentation d’acheter, …
  • Les échantillons gratuits : dire non dans la rue, aux supermarchés, aux salons commerciaux, lors des séjours dans les hôtels, … Points positifs : meilleurs produits pour la peau (concernant les petits échantillons dans les hôtels), pas de tentation d’achat (après avoir goûté au énième goût de boisson soda), désencombrement de votre maison (pas plein de petits produits emballés dans du plastique que vous finirez par jeter car oublier dans le fond de votre armoire
  • Les cadeaux commerciaux : lors des salons, réunions commerciales. Points positifs :  surtout le désencombrement de votre maison (vous avez déjà plein de bics chez vous alors pourquoi encore en ramener un 😉)
Gourdes
  • Les bouteilles en plastiques à remplacer par une gourde (j’en parle ici et dans mon ebook). Points positifs : meilleur pour la santé (pas de nanoparticule en grande quantité dans la bouteille suite aux transports et à la transformation de la bouteille due au chaleur extrême lors du transport dans les camions

Les exemples sont encore multiples : refus des pailles, des gobelets en plastique, des sacs plastiques dans les magasins, d’acheter ses fruits et légumes dans une grande surface, …

Actions que je vais personnellement accomplir : disposer une petite boîte contenant du sucre dans mon sac à main pour mes cafés à l’extérieur.

2. Réduire
Réduire
  • sa consommation
  • ce que nous avons besoin
  • ce que nous ne pouvons refuser

Cela veut dire prendre soin de ses affaires, les réparer si nécessaire, les faire réparer, … ou tout simplement en faire profiter ceux qui sont dans le besoin.

Réduire ses achats, c’est comprendre son comportement d’acheteur, analyser ce qui nous poussent à dépenser plus.

J’ai été une grande consommatrice de vernis. Je n’en suis pas fière mais je l’assume. Il est impensable pour moi de m’en débarrasser car comme je le disais dans l’article précédent sur la récup (voir ici), nous sommes responsables de nos achats et du produit dans note maison. Le mettre à la poubelle ne va pas le faire disparaitre ☹. Cela fait partie de mon passé et du moment où je travaillais beaucoup sans reconnaissance, sans passion, juste pour nourrir ma famille. J’avais besoin de ce moment à moi et de cette forme de créativité (le nailart requiert beaucoup de techniques et de patience).

Maintenant ma vie a pris un autre chemin, ni mieux, ni moins bien, juste adaptée à moi et ma famille.

Réduire signifie que tu dois accepter de ne plus faire partie de ce circuit de consommation. Réduire signifie que tu dois acheter moins mais mieux (les vêtements, les livres, les jouets des enfants, …).

Ce qui me parait important c’est de réfléchir avant d’acheter. J’y suis allée petit à petit. Ma dernière action est de vérifier l’origine de fabrication des habits que je m’achète lorsqu’ils sont neufs.

La méthode du BISOU peut t’aider pour réduire tes achats et/ou possessions :

  • B : en as-tu Besoin ? réfléchir à cette notion très personnelle et qui évolue au fil du temps te pousse à te remettre en question.
  •  I : en as-tu besoin Immédiatement ? (peux-tu te permettre d’attendre encore quelques jours, semaines, mois ?
  •  S : en as-tu déjà un Semblable ? Si oui, est-ce vraiment nécessaire d’en racheter un ? Peux-tu en emprunter un ? Peux-tu l’acheter en seconde main ?
  •  O : connais-tu son Origine ? réfléchir à ton acceptation d’un produit fabriqué loin, dans de mauvaises conditions humaines et avec un transport de plusieurs milliers de km.
  •  U : ce nouveau objet m’est-il Utile ? comment je faisais avant de vouloir me l’acheter ?

Mon action à mettre en place : diminuer l’achat de livre. Cela concerne ma bibliothèque et celle des enfants. Mes critères d’achat sont le seconde main et /ou le lieu d’impression.

Pêle-Mêle

Notre boutique favorite de livres de seconde main est Pêle-Mêle. Sur le site, il se nomme d’ailleurs Recyclage culturel. C’est une jolie expression pour une promesse de magasin. Cela rejoint le quatrième R Recycler. Tout est bien lié, chaque action a son importance : que ce soit revendre/donner ses livres ou acheter en seconde mains.

Je trie régulièrement mes livres, les enfants aussi. Nous les amenons soit à un home d’enfants placés, soit dans une ressourcerie (en Belgique c’est principalement les Petits Riens, la Croix Rouge) ou nous les revendons dans une boutique de seconde main (en Belgique nous passons par le magasin Pêle-Mêle).

3. Réutiliser
Les 5 R du zéro déchet
Réutiliser
  • Réutiliser ce que tu as déjà chez toi afin de donner une seconde vie aux objets.
  • Réutiliser ce que nous consommons et que nous ne pouvons ni refuser ni réduire.
  • Réutiliser est donc l’action d’utiliser plusieurs fois un objet dans sa forme d’origine afin d’en maximiser son utilisation et sa durée de vie. C’est donner encore une chance de vie à un objet, voire une dernière chance.

Comme cette action arrive en troisième, tu auras moins à réutiliser car tu auras déjà refusé et réduit beaucoup d’objets.

Les actions que je t’invite à pratiquer pour réutiliser :

  • Faire tes courses avec des contenants en verre ou en plastique (en fonction de ce que tu possèdes). Cela peut être des pots en verre, des Tupperware, des barquettes de plastique,…), voire de réutiliser ta bouteille d’huile en la rechargeant. Cela fait maintenant deux ans que je n’ai plus acheter de bouteilles d’huile d’olive.
  • Réutiliser les mêmes sacs à cabas lorsque tu vas faire tes courses. L’astuce qui fonctionne chez nous : placer les sacs vides devant la porte d’entrée juste après avoir rangé les courses. Cela m’oblige à les prendre lorsque je sors et les installer dans mon coffre de voiture pour les fois suivantes.
  • J’ai eu des phases au début ou je n’avais pas de sac. Il m’était inconcevable d’en prendre un nouveau. Je me débrouillais en prenant une caisse en carton ou en faisant des courses simplifiées. Cela pousse à être plus créatif et à utiliser ce qui est présent dans les placards et le congélateur.
  • Acheter tes habits en seconde main. C’est un acte fort de passer en premier par le seconde main et ensuite d’acheter neuf si tu n’as pas trouvé. (lien Vinted-BBBis-brocante)
  • Oser demander à la famille, des amis, des voisins un prêt pour des objets que tu consommes rarement. Nous empruntons le taille haie de ma belle-mère, la grande voiture d’un ami, des livres chez la marraine de mon fils, …
  • Acheter durable. C’est un point délicat car cela touche directement le portefeuille. J’ai déjà eu des débats houleux à ce propos avec mon compagnon et des amis. J’ai acheté une bonne paire de chaussures, une paire de bottes de pluie de la marque Aigle, de bons outils de cuisine, …
  • Réparer ce qui est cassé avant de le jeter et d’en acheter un neuf. Ce sont les habits, les jouets, les produits électriques, les meubles, …

La liste est longue et dépend de chacun.

A toi de trouver tes propres besoins et envies avec chaque action. Je suis sure que chez toi, tu peux récupérer quantité d’objets dont tu n’as pas idée.

Le plus important est de d’abord regarder dans tes placards/armoires avant d’acheter ; de penser à une autre utilité d’un objet avant de jeter (voir aussi mon article sur le récup ici).

Tu atténueras grandement l’épuisement des ressources de la planète, tu éviteras la consommation futile et tu allongeras la durée de vie de biens déjà acquis.

Mon action dans la réutilisation est d’être plus régulière dans la réparation des habits abîmés de mes enfants.

4. Recycler ce qui ne peut être refusé, réduit et réutilisé (comme les verres, papiers, …)
Les 5 R du zéro déchet

Recycler est devenue la norme. Les mentalités évoluent et c’est bien.

Ce point arrive en quatrième position et c’est donc après avoir refusé, réduit et réutilisé que cette solution doit intervenir. Nous avons tendance à l’oublier.

Je vais te faire un rapide topo sur les problèmes du recyclage des déchets :

  • Un transport important des matières à recycler
  • Utilisation de beaucoup d’énergie (souvent polluante) pour le recyclage
  • Aucune réglementation commune existe (en Belgique c’est une compétence régionale, tu trouveras malgré tout beaucoup d’informations pertinentes sur les déchets sur le site fédéral),
  • la collecte des déchets est coûteuse

Bien sûr, je t’invite à absolument recycler tes déchets s’ils sont inévitables. Nous devons juste prendre conscience de notre consommation et des impacts sur la planète ou sur notre santé.

En gros, si tu bois l’eau du robinet, que tu utilises une gourde, tu ne devras plus recycler ta bouteille de plastique d’eau 😊 ; si tu achètes en vrac, tu ne devras plus recycler tes barquettes, …

Les actions que tu auras mises en place avant diminueront ton recyclage : moins d’achat de sacs poubelle, moins de désordre chez toi avec tous déchets à recycler et poser dans la bonne poubelle, devoir pensé à sortir la poubelle, aller au parc à container/déchèterie.

Chez nous, les enfants adorent le lait de soja à la vanille. Petit à petit en conversant avec eux, ils diminuent leur consommation et nous diminuons notre recyclage de brique. Ce sont des petits pas mais ce sont des pas. C’est le plus important.

5. Rendre à la terre ce qui provient de la terre
Les 5 R du zéro déchet

Ce point me tient particulièrement à cœur.

30% de la composition de ta poubelle est de matière organique. Comme le dit Béa Jonhson « Le compostage, c’est tout simplement le recyclage des matières organiques ». Elle parle de « recyclage naturel ». C’est beau et cela exprime à merveille cette étape.

Les solutions à l’heure actuelle sont nombreuses : compost collectif, bac à compost, sacs verts en fonction des communes, lombricomposte,… Il existe une solution pour toi, il faut juste trouver laquelle te convient le mieux (en fonction de l’esthétique, du coût, de la place disponible, de ce que tu recherches comme terreau, de ton envie d’implication, …). La situation de chacun est différente et implique une solution différente aussi du coup

Quelles sont les avantages du compost :

compost régénérer planète
  • Posséder une bonne terre pour nos plantes : gain économique, à disposition en permanence, … vu que nous rendons les nutriments au sol. Les jardiniers l’appellent l’« or noir ». Nous savons ce que nous mettons dedans. Nous savons exactement ce que nous aurons dedans dans le cas d’un compost chez nous.
  • Les matières compostables ne sont pas contaminées dans les poubelles par les déchets plastiques et ainsi perdues pour la nature et la planète.
  • Diminuer les poubelles et ainsi se rendre compte de la quantité de plastique utilisée chez soi. En effet, il restera dans ta poubelle que les éléments plastiques. C’est une prise de conscience aussi.

Ici nous avons simplement dédié un espace du jardin au compost. J’y mets tout sauf la viande quand mon homme la cuisine. Les points positifs sont une facilité d’accès, coût zéro euro, une grande place disponible. Les points négatifs sont la lenteur du processus, l’inesthétique. Nous ne mettons pas de viande du coup cela n’attire pas les ravageurs. C’est un choix car j’ai préféré agir plutôt que d’attendre d’acheter un bac ou d’en fabriquer un. Cela ne plaît pas à mon compagnon. Nous changerons probablement lorsque nous entamerons des travaux dans notre jardin. Le gros plus de notre compost est la récente venue d’un hérisson dans notre jardin et les nombreux oiseaux qui viennent se nourrir. C’est la biodiversité dans toute sa splendeur et ce que j’aime dans les processus naturels.

Tout commence avec le refus

C’est un acte fort qui demande beaucoup d’engagements.

Notre société n’est pas habituée à ce que nous lui refusons quelque chose. La peur du jugement et la peur de sortir de la norme sont alors fort présentes dans nos esprits.

Pour ma part, c’est la première fois qui a été difficile. Maintenant, c’est devenu une habitude, voire un réflexe.

Je sais que je dois me répéter beaucoup : chez les commerçants, avec les enfants, avec les amis. J’explique en permanence aux enfants. C’est important pour moi. Le papa n’est pas du tout dans la même mouvance donc les échantillons reviennent chez nous de temps en temps. C’est un combat continuel.

A chaque nouvel achat, je réfléchis, j’attends et je me questionne :

  • Bio ou local ?
  • Compostable ou recyclable ?
  • Produit dans ma commune, une ville proche, en Belgique, en Europe, … ?
  • Quelle est la durée de vie du produit chez moi et ailleurs ?
  • Quel impact sur l’environnement ?
  • Besoin ou envie ?
  • Matières naturelles, recyclées ou upcyclées ?
  • A qui j’achète ? Une grosse multinationale, un petit indépendant, un petit producteur, une start-up ? en circuit court ?
  • Dans le respect des saisons ? Saisons belges, saisons du pays d’origine ?
  • Seconde main ou fabriqué localement ?

Certains arguments me parlent plus que d’autres.

Je t’explique : un habit que je vais porter sur mon corps mérite certainement une qualité de produit. C’est le contact permanent avec ma peau tout de même. Le seconde main et la qualité du produit ne sont plus négociables concernant mon corps. J’achète beaucoup moins de vêtements. La méthode de Marie Kondo pour trier mes vêtements m’a énormément aidée dans ce processus. Je suis ravie de ma garde robe. Il me manque quelques pièces et elles viendront en temps voulu.

Il manque des culottes. Les miennes ont vécu trois grossesses, donc je te laisse imaginer leur élasticité.

Ma quête du sous-vêtement doit remplir les critères suivants :

  • Matière douce car en contact permanent avec mes parties intimes.
  • Fabriquée en Europe, si possible en Belgique ou dans un pays limitrophe pour éviter un transport lourd et privilégié le commerce local.
  • Matière certifiée écologique et respectueuse de la planète.
  • Forme qui convient à la physionomie de mon corps puisque trois grossesses cela laisse des traces.
  • Adaptée au sport puisque je pratique du hockey sur gazon.
  • Si l’indépendant les fabrique à la main ou de lui-même c’est un bonus appréciable. Les artisans ont ma préférence, surtout dans ce monde de multinationales.

Comme je ne suis pas en manque, je peux me permettre d’attendre pour que les conditions soient remplies. Si le besoin était immédiat, ma réflexion aurait été différente.

Je ne cherche donc pas à juger les autres car toutes les situations sont différentes. Les besoins de chacun sont différents, les vies de chacun sont différentes.

Chaque petit et/ou grand pas compte. C’est plein d’ IMPARFAITS ECOLOS dont la Terre et la Nature ont besoin. Ce n’est pas de quelques parfaits écolos car tous les autres auront abandonnés en se sentant jugés.

Si les 11 655 000 belges pratiquaient plusieurs actions à chaque niveau en commençant vraiment le refus, ce serait déjà énorme. Leur maison serait moins encombrée. Ils passeraient moins de temps à ranger, à faire des courses. Ils passeraient plus de temps à être ensemble ou à s’occuper de soi. Une action en entraînerait une autre, …

Si tu ne vois pas comment commencer, je t’invite à télécharger mon guide ou je te donne 15 gestes faciles à appliquer au quotidien.

Tout continue avec les autres R

Béa Jonhson a divulgué la pyramide inversée du ZD avec les 5 R.

Les 5 R du zéro déchet

Je suis persuadée que les R suivants sont tout aussi importants. Nous sommes des êtres humains avant d’être des consommateurs.

Réparer : un vêtement, un appareil électronique, un jouet, un livre, …

Repenser : sa manière d’acheter, moins mais mieux

Rapporter : un objet défectueux au lieu de le jeter

Récupérer : pour donner une vie supplémentaire d’existence à un objet, voir mon article ici

Réévaluer : ses besoins et envies, savoir distinguer son essentiel, ses envies

Rêver : à un monde sans plastique, plus proche de la nature et de ses proches

Responsable : de ses actes, y compris l’acte d’acheter et de posséder un objet

Rire : de ses erreurs, du jugement des autres à propos de notre cheminement

Ressentir : avec tout son corps, faire confiance à notre instinct

Retrouver : des amis, des objets perdus, … regarder ce que l’on a déjà avant d’acheter

Relier : les actions diverses ensemble, les humains ensemble

Revendiquer : son droit à une consommation responsable, à refuser les plastiques, les objets en plastique, ….

Relocaliser : ses achats

Récolter : le fruit de son travail grâce au potager, à son entreprise, à son travail

Réagir : lorsque nous ne sommes pas d’accord, lorsque notre être entier n’est pas en accord malgré les jugements et le regard désapprobateur

Réapprendre : à se débrouiller (sans les supermarchés et les multinationales), à créer (de ses mains ou avec les autres), à se faire confiance, à faire confiance aux petits créateurs, …

Réaliser : son idéal de vie, créer de ses propres mains

Recoller : lorsqu’une brèche apparaît, un livre, …

Relativiser : ses erreurs et celles des autres

Revaloriser : les petits producteurs, les petits artisans, nos créations, …

Conclusion

Tout d’abord, je te remercie de m’avoir lue jusque là, c’est un article long et important pour une prise de conscience nécessaire.

Pour conclure, je dirais que nous avons besoin d’écolos imparfaits et pratiquants.

Le nombre de fois où j’ai entendu : « T’es écolo mais tu fais cela… » . Et oui, ce n’est pas une nouveauté, personne n’est parfait 😉.

J’ai appris à ne plus me justifier et je te conseille de lâcher prise face à cela. Nous ne serons jamais de parfait écolo. C’est une réalité. Mais nous pouvons être de parfaits écolos imparfaits : chaque geste, chaque pas, chaque action a son importance.

Je suis fière de mes efforts et je crois en mes actes. Je sais que l’exemple vaincra. Je me bats pour ma famille et pour la Nature.

Chacun fait de son mieux. Je reste persuadée que je peux t’aider à effectuer ces gestes. Tu en as toutes les capacités. C’est là, en toi et il faut le faire éclore.

Mes formations en ligne te guideront comme une étoile sur le chemin de TA transition. Je serais là pour t’accompagner car tu es capable de le réaliser. Tu n’auras plus à chercher sur internet car tu auras plein d’exemples et un chemin à suivre. Tu seras guidé pas à pas pour y arriver sereinement.

Tu as le choix :

  • Abonne-toi à la lettre pour être informé lorsque la formation et/ou le coaching sortiront (lien ici)

OU/ET

  • Inscris-toi pour recevoir mon guide gratuit sur les premiers gestes à accomplir (lien ici). Tous les 15 jours, tu recevras des trucs et astuces dans ta boîte mail.

Ecris moi en commentaire ce que tu souhaites accomplir pour ta transition idéale 😊.

Je serai ravie d’échanger avec toi sur ce sujet passionnant et tellement vaste.

Belle journée

Véronique

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