» Moins on possède, moins on désire «
Quand tu rentres dans une transition écologique, tu fais vite des choix. Tu refuses vite d’acheter certains produits. C’est pourquoi, il m’a fallu important d’écrire cet article.
C’est un moyen simple de diminuer ses déchets rapidement. Cela réduira ta poubelle au passage et tu comprendras qu’avec une action concrète tu peux déjà changer énormément ton quotidien.
Je pourrais te faire une liste complète. J’ai tout de même remarqué qu’ils se mettaient dans des catégories. C’est bien sûr ma situation personnelle et chaque situation est différente.
Je tiens juste à préciser que mon chemin est différent des autres. Ce que je te propose est le fruit de mon expérience, de mes choix. Celui de ma famille est différent. Je le détaille plus bas d’ailleurs, dans la conclusion.
Je répète car cela est une donnée fondamentale de la transition écologique intuitive en famille : chacun fait du mieux qu’il peut avec les moyens qu’il a.
Mon histoire n’est pas la même que la tienne, mon vécu n’est pas le même que le tien, mon foyer n’est pas le même que le tien. C’est important de comprendre que tes efforts ne sont pas les mêmes que les miens. C’est essentiel d’avoir une confiance en ses capacités.
La société de consommation dans laquelle nous avons évolué ces dernières années nous a amené à croire que nous ne savons pas cuisiner, que nous ne savons nous débrouiller sans tel produit miracle, que notre maison ne sera propre qu’avec tel produit, …
Nous avons tous.te les capacités et le choix de changer.
C’est important de suivre son chemin, de se renseigner pour trouver ses propres critères de sélection. Ce sont les choix de chacun.
Les objets à usage unique
Première catégorie
Cela concerne les pailles en plastique, les cotons tiges, les bouteilles d’eau, les bouteilles de soda, les serviettes en papier, les mouchoirs en papier, les couverts en plastique, les essuies tout, …
Pour les bouteilles d’eau, c’est important pour moi. Je préfère me priver d’eau pendant quelques heures et attendre d’être chez moi. C’est vraiment personnel bien sûr. Avec cette pratique, mon corps et mon cerveau se rappellent. C’est ancré en moi et l’oubli ne fait presque plus partie de mon quotidien. Chaque promenade, chaque excursion s’accompagne de nos gourdes. C’est un essentiel de nos vies. J’en parle dans l’article sur les alternatives aux bouteilles en plastique.
En remplacement, j’ai des cures oreille en métal, des oriculis, des mouchoirs en tissu, des serviettes en tissu, des lingettes, des gourdes ….
J’en parle dans les articles de la catégorie Alternatives à :
Les objets doublement emballés
Deuxième catégorie
Cela concerne principalement les biscuits industriels et les compotes à boire. J’ai pris cette décision l’année dernière. J’ai expliqué aux enfants que cela me peinait d’avoir autant de déchets pour un produit pas sain du tout.
Les repas industriels ( type lasagnes, pizzas, … ) font aussi partie de cette catégorie.
Je préfère privilégier une bonne glace, une bonne gaufre chez notre marchand artisanal à des biscuits industriels.
En ce moment, j’achète des biscuits en vrac aussi.
J’ai appris à cuisiner les biscuits et les crêpes plus souvent. Cela dépend de mon énergie et de mon état d’esprit.
Les produits liquides de soin
Troisième catégorie
Cette catégorie comprend les gels douches, les shampoings en gel, les crèmes en tout genre pour le corps, le visage et les mains, les crèmes à raser, …
En remplacement, nous avons un savon pour le corps, un savon pour les cheveux, une huile pour le visage et le corps. Pour le rasage, j’utilise le savon sous la douche ou une pince à épiler pour mes jambes.
Les produits d’entretien emballés
Quatrième catégorie
La multiplicité de produits a fait place à la simplicité dans ma routine ménage. Je ne pourrais même pas énumérer ce que je n’achète plus …
A la place, j’utilise le vinaigre, le savon noir (pour les sols), le percarbonate de soude, le bicarbonate de soude et l’acide citrique. J’ai une lessive maison fabriquée à base de lierre.
Exceptionnellement, j’achète les produits en vrac lorsque ce sont des moments intenses comme la rentrée, les fêtes ou le retour de vacances.
Les sacs de courses
Cinquième catégorie
Cela fait plusieurs années que je n’achète plus de sac, et que je les ne accepte pas lors de mes achats. Même les sacs en papiers et en tissus. L’accumulation ne sert à rien selon moi.
J’ai un cabas, deux sacs en jute de grande surface et deux sacs isothermes. Ce sont les seuls et je n’en veux pas plus.
Comme je ne fais plus beaucoup les courses en grandes surfaces, lorsque je les ai oubliés, je peux me permettre de tout prendre en main. Cela n’arrive pour ainsi dire presque jamais.
Cela concerne aussi les courses dans les autres magasins : librairies, recycleries, magasins de bricolage, vêtements, … Je suis devenue intraitable sur ce sujet. En effet, mes tiroirs étaient encombrés et mon esprit aussi.
Au départ, j’ai utilisé beaucoup de sacs lors de mes tris pour donner à des recycleries, des ressourceries, des orphelinats, … Maintenant, j’ai mon stock et cela me suffit amplement.
L’étape suivante
Ceux que j’ai largement diminué
Avec tous ses objets que je n’achète plus, j’ai réduit fortement notre poubelle. C’est concret. Cela fait du bien de visualiser une conséquence directe de mes actions.
Les 5 R du zéro déchet commence par le refus. Refuser d’acheter certains produits et les remplacer par des alternatives durables ou simplement par rien. C’est le début de tout changement dans la transition écologique en famille. Je suis tellement contente d’avoir diminuer autant nos déchets.
Si tu ne comprends pas ce dont je te parle, l’article » les 5 R du zéro déchet » est fait pour toi. Il est long, tu peux donc aller tout de suite à la section » Refuser » ( il faut cliquer sur le titre dans la table des matières ) :
L’étape suivante est tout aussi importante car elle me permet d’analyser mon quotidien. Scanner son foyer pour comprendre comment agir est essentiel à mon sens. C’est la raison pour laquelle j’ai fonctionné de cette manière.
Je n’ai pas de recette magique mais je sais que l’action me mène à des résultats.
Les produits suivants sont sur ma liste de disparition, à minima de diminution : je privilégie les emballages carton un maximum. Je crois que la proportion est de 80 % pour emballage carton et 20 % emballage plastique.
C’est une astuce que je te donne : lorsque tu ne sais pas comment continuer ta transition, regardes ta poubelle et ce qu’elle contient encore. Souvent tu trouveras une idée pour agir. Poubelle de ta cuisine, de la salle de bain. Et surtout, y aller petit à petit. Agir, essayer, recommencer et trouver la solution qui te convient.
Ce qui fonctionne chez nous pour le moment, c’est la diminution progressive du produit en question. Cela devient un moment exceptionnel. Les enfants ne l’intègrent plus dans leur quotidien. C’est déjà une grande victoire pour notre famille. Nous sommes à une étape de notre transformation où l’accumulation n’est plus un acquis pour eux.
L’aventure continue donc …
» Si chacun ne conservait que ce dont il a besoin, nul ne manquerait de rien et chacun se contenterait de ce qu’il a «
Conclusion
Comme tu le comprends, j’ai encore une poubelle. Je craque encore pour des chips. C’est un grand plaisir.
J’ai pris conscience que mon chemin ne devait plus impliquer ma famille. C’est la raison pour laquelle mon mari achète encore des sodas, mais cela devient rare. Il achète aussi du chocolat emballé (pour ma part c’est en vrac). Mais il est vrai que ses efforts sont énormes comparés à ses envies. J’attends vraiment que cela vienne de lui. Cela prend du temps mais c’est plus puissant et surtout plus efficace sur le long terme.
Mes enfants empruntent ce chemin aussi. Mais leur envie d’acheter des biscuits et des bonbons est parfois très forte. Nous en discutons beaucoup, régulièrement. Cela porte parfois ses fruits et parfois pas. Leur chemin est aussi différent du mien et je les accompagne du mieux que je peux.
Pour preuve, la dernière lubie de mon aîné est de s’acheter avec son argent les tubes de chewing gum rose. Il n’en démord pas de tester ce chewing gum. Il est pourtant parfaitement conscient de l’impact écologique. Il est informé à propos des désastres écologiques. Il fait ses choix en conscience et c’est très bien ainsi.
Comme je l’ai expliqué dans l’article sur mes erreurs, j’ai appris à accepter la situation. Je sais qu’en donnant l’image d’une personne bienveillante et qui accepte leurs envies, ils apprendront au fur et à mesure. Mon but est qu’il devienne autonome dans leur choix, qu’ils apprennent par eux-mêmes en fonction de leurs critères, qu’ils fassent des erreurs maintenant, qu’ils évoluent, …
J’ai l’intime conviction que leur interdire quoi que ce soit n’est pas la solution. Je crois fermement que les accompagner dans ce monde rempli de possibilités est bénéfique pour leur construction intérieure.
Alors oui, soyons clair que ce n’est absolument pas ce que j’aurais choisi, ce n’est pas du tout le chemin que je voudrais qu’ils empruntent. Mais je les accepte tels qu’ils sont. Cela concerne aussi mon mari.
Je te remercie de m’avoir lue jusqu’ici. J’espère que tu trouveras l’inspiration parmi ses idées.
Y a-t-il des objets que tu n’achètes plus? Partage-le en commentaire pour que je puisse m’en inspirer.
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Belle journée
Véronique
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