Tendre vers le zéro déchet, sans le vrac

Troisième article de cette série sur le vrac et le « zéro déchet ». J’ai déjà expliqué que je n’aimais pas les termes « zéro déchet ». Cela nous met l’image du bocal dans la tête . Cela nous culpabilise si nous avons encore une poubelle. Je vais commencer à utiliser les termes « diminuer les déchets » et « tendre vers le zéro déchet« . Ils ont leurs importances pour notre petite voix intérieure.

Les deux précédents articles de cette série sont :

J’ai à coeur de te montrer que tu peux déjà diminuer tes déchets en pratiquant deux/trois choix conscients dans ta manière de consommer, même au supermarché.

Certaines personnes ne peuvent/ne veulent pas aller dans de petits magasins. Certaines personnes n’ont pas de possibilité proche de chez eux pour consommer autrement.

Voici des pistes afin de diminuer tes déchets sans pratiquer le vrac.

Comme je le répète souvent, j’insiste à nouveau ici : ce sont des pistes de changement, de réflexions. Certaines pourront se pratiquer tout de suite. D’autres plus tard. D’autres jamais. C’est ok avec tout cela.

Avancer petit mais avancer continuellement. Parfois avec des blancs aussi.

J’entends par là, choisir la solution la moins problématique en terme de déchets.

La moins problématique pour toi. Et pour la planète : énergie pour la transformation principalement.

Le plastique est clairement à proscrire un maximum. Et ce même, si le recyclage devient plus présent et plus systématique. Le recyclage du plastique génère des ressources énormes.

Quelques soit l’endroit où tu fais tes courses, il est possible de choisir tes emballages : et du coup de privilégier les emballages carton ou les bocaux en verre

Pour les cartons, voici les « avantages » :

• Ils demandent moins d’énergie à la fabrication.
• Ils se recyclent plus facilement.
• Ils demandent moins d’énergie au recyclage.

Pour les bocaux en verres, voici aussi les « avantages » :

• Le verre se recycleraient à l’infini.
• Les bocaux se réutilisent : pour conserver des aliments, pour des bricolages, pour décorer, comme vase, pour du vrac 🙂

L’inconvénient de la solution verre est d’aller déposer à la bulle à verre… Une question de point de vue, bien sûr. Je crois qu’à l’heure actuelle, nous allons déjà déposer nos bouteilles, donc le trajet est juste optimisé.

J’ai l’ai déjà mentionner dans les deux articles précédents concernant le vrac. La plupart du temps, les fruits et légumes peuvent se transporter tel quel.

Certains rétorquent que ce n’est pas hygiénique : je crois au contraire que ton légume (ou ton fruit) comporte moins de produits nocifs suite à l’absence d’emballage. Ensuite, tu peux laver tes légumes, les râper, les brosser.

Bien souvent, en les cuisinant, ils perdent les bactéries, microbes et autres dépôts.

Les fruits et légumes pouvant facilement être transporté : chou, chou-fleur, courgette, poivron, oignon, ail, pomme de terre, artichaut, poireau, melon, pastèque, pommes …

Ensuite pour les autres, tu peux réutiliser les sachets kraft, les barquettes, … en fait tout ce qui est très faible en poids.

Depuis plusieurs mois, j’utilise l’astuce d’un sac à vrac dans mon sac à main afin d’en avoir toujours un sous la main. Cela m’évite de prendre de nouveaux sacs en cas d’imprévus.

Le meilleure moyen de diminuer ses déchets est de commencer à préparer des basiques :

• granola
• popcorn
• biscuits
• gâteaux
• yaourts
• laits végétaux
• pain
• pâte à pizza
• sauce tomate
• pesto
• houmous
• tartinades
• frites
• compotes
• confitures
• bouillons
• …

Bien sûr, tu y vas petit à petit. Par exemple, se fixer une préparation par semaine.

Le principale est de ne pas t’épuiser dans ta démarche.

Les gros avantages de cette démarche sont

• l’aspect économique. Pour exemple : le granola acheté tout fait coûte une fortune.
• l’aspect connaissance des ingrédients et de leurs origine. La santé de nos corps s’en portent mieux….

Tu l’auras compris, il existe quantité de possibilités. Ta créativité est ta meilleure arme. Bien sûr, je te conseille vivement d’explorer et surtout de ne pas abandonner au premier coup d’essai. L’expression « Jamais deux sans trois » prend tout son sens dans la démarche de la transition écologique.

Les ingrédients essentielles de la transition écologique intuitive sont : créativité, récup (anti-gaspi) et exploration 😉

Solution utilisée par nos grands-parents, elle revient à l’honneur dans certains foyers. C’est vraiment une belle alternative.

Cela concerne l’eau, les jus bio, les bières, …

L’avantage de cette solution par rapport aux autres alternatives en verre est le moindre cout énergétique : c’est moins énergivore de réutiliser les bouteilles que de les recycler.

Le gros désavantage et non des moindre est le transport et la charge importante pour le dos.

Les magasins proposant de grosses quantités sur Internet commence à se développer, y compris pour le « vrac ».

Je peux te citer, pour la France et les pays proches :

• la fourche
• Kazidomi

Ce système est avantageux pour les personnes qui habitent loin des magasins.

Cela va te générer des déchets certes : en fait, ce sont les déchets propres aux magasins vracs. En effet, dans les magasins vracs, la marchandise arrive dans de gros sac ou sachet, similaire à ceux que tu reçois lors de ta commande en gros. Donc au final, tu prends juste la responsabilité des déchets de ta consommation 🙂

Tu auras certes encore une poubelle. Et tu auras aussi économiser du temps, de l’énergie, voire même de l’argent.

Cet article est présent pour comprendre que la transition écologique est PARTOUT. Pas seulement dans les magasins bios et vracs.

Elle passe aussi par les supermarchés. Elle est présente dans nos actes de tous les jours. Elle nous demande de reconsidérer notre quotidien. Petit à petit mais en ne s’arrêtant pas. Une fois la machine lancée, ton cerveau ne s’arrêtera plus.

Dans les grandes surface, l’avantage est d’envoyer un message fort aux grandes sociétés agro-alimentaires et cosmétiques : « Tu utilises du plastique, je n’achète plus ».

C’est un choix que chacun doit faire. Chacun doit être conscient d’où part son argent, ce qu’il en est fait, ce qu’il devient et à qui il profite.

« Diminuer ses déchets », « tendre vers le zéro déchet » est une constante. Ce n’est pas une lubie ou une mode. C’est devenu une réalité. C’est devenu vital. Pour ton corps, pour tes proches, pour la planète, pour notre économie, pour notre futur.

Voici la fin de cette série d’article sur le vrac (et le « non vrac »). Les deux précédents sont par ici :

Cela fait maintenant plus de 10 ans que j’ai entamé ces choix dans mon quotidien. Tu te doutes que tout n’est pas venu d’un coup.

Alors, je te le répète : tu n’es pas obligé de tout changer en une fois. A chacun son rythme. Et des retours en arrière sont possibles … J’en parle dans l’article sur les erreurs de l’éco-pratiquant.e :

Je propose une aventure sur la transition écologique intuitive au quotidien. Une aventure sous forme d’abonnement payant. Si tu as envie d’agir en lien avec d’autres, les infos sont par ici :

Alors, je te souhaite une belle journée et à bientôt.

Véronique

Eco-pratiquante intuitive

Edit 10 avril : cet article se trouve dans une série de trois articles sur le vrac :

• Vracs, les astuces de l’éco-pratiquante
• Vracs, astuces zéro dépense
• Tendre vers le zéro déchet sans le vrac
• Et un récapitulatif ici : Série des trois articles