« Tout ce que je sais c’est que je ne sais rien »
Socrate
Je te parle souvent de transition écologique, de zéro déchet, de consommation raisonnable, …
Tu n’y comprends rien, alors cet article est fait pour toi.
Je me rend compte que tout le monde ne connaît pas le vocabulaire que j’utilise. Je suis dans ma démarche depuis plusieurs années et certains termes sont devenus courant dans mon langage.
Attention, cet article n’est pas là pour te culpabiliser. Il est là pour te faire prendre conscience d’une situation sur notre société. Tu y prends ce que tu souhaites ou pas. J’ai moi-même un blog et donc je contribue à la pollution numérique.
Ces définitions et ces informations sont là pour que tu comprennes ces termes.
Ce post sera mis à jour régulièrement en fonction des articles que je posterai. En effet, le monde change et évolue, quoi de plus normal que les termes que j’utilise aussi.
Transition écologique
et tout ce que cela comprend

Cette partie reprend les termes liés à l’écologie et la société de manière générale. Parfois ce sont des termes techniques, parfois ce sont des définitions qui me sont propres. Je te mettrai un maximum de références.
Transition écologique, c’est quoi exactement?
Parce que c’est la base de toute mes actions

La transition écologique est un concept créé par Rob Hopkins , enseignant anglais en permaculture. Ce concept est constitué d’un ensemble de principes et de pratiques issus des expérimentations relatives à l’autonomie locale dans un contexte de dépendance au pétrole, ressource finie, de réchauffement climatique avec la nécessité de réduire les émissions de CO2.
Le terme transition n’est pas choisi par hasard : c’est le passage d’un état à un autre, une période de transformation. C’est donc le passage du monde actuel de production et de consommation à un monde plus proche et respectueux de la nature. C’est un changement profond de notre façon de produire, de consommer, de vivre ensemble et de travailler. C’est un engagement vis -à-vis de la nature, de nos prochains et de nous-mêmes.
La transition écologique comprend donc : le mode de vie zéro déchet, une économie circulaire, le développement durable, une consommation raisonnable, une préservation de la biodiversité, …
La définition est reprise dans une livre traduit en Français que je n’ai pas (« Manuel de transition : de la dépendance au pétrole à la résilience locale ») . Le lien de son blog, plus haut, te fournira tous les renseignements nécessaires.
L’écologie
Par là ou tout a commencer

L’écologie est « une science qui étudie les relations des êtres vivants entre eux et avec leur milieu » (Collectif, « Le petit Larousse », p. 367, ed. 1996).
L’écologie ne se résume pas à l’aspect nature mais surtout à l’interaction, aux liens qui unissent les êtres vivant entre eux. C’est remettre nos actions en cohérence avec la nature, avec la Terre, avec le monde qui nous entoure et qui existe depuis des milliards d’années.
L’environnement est « ce qui entoure, ce qui constitue le voisinage » et est aussi constitué d’ « un « ensemble des éléments naturels et artificiels qui entourent un individu humain, animal ou végétal, ou une espèce ».
Se battre pour l’écologie et l’environnement est donc une bataille pour nous aussi. Tout est lié. Tout est en lien. Si un élément de notre environnement meurt, il est probable que cela ait des conséquences sur nous.
Beaucoup d’écologistes avancent des arguments d’un changement climatique. Certains scientifiques avancent aussi que le changement climatique est une donnée importante de l’histoire de notre planète, qu’elle en a déjà connu plein. En réalité, je pense que nous n’avons aucune certitude sur ces théories car nous n’étions pas présent lors des précédentes extinctions (la plus connue est celle des dinosaures).
Cependant, je suis sûre qu’à l’heure actuelle le monde change rapidement, très rapidement. Ces changements ont un impact sur notre vie et auront un impact beaucoup plus important sur nos vies futures et celles de nos enfants puisque tout est lié.
Le déchet
« Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas »

La définition du déchet est en constante évolution. Selon moi, le déchet est un objet que l’on ne peut plus utiliser, réutiliser, transformer. Il devient donc inutile dans notre vie et donc sur terre. Il peut difficilement être détruit par des procédés industriels ou par des procédés naturels. Il va donc rester sur Terre encore longtemps, très longtemps.
Le Larousse de 1996 donne comme définition : » débris, reste sans valeur de quelque chose ».
Voici le lien d’un vidéo simple et impactante qui donne les dates de présence sur Terre de certains objets : lien ici. Voici aussi un tableau reprenant la durée de vie des déchets :

Même si c’est difficilement vérifiable, je n’ai pas besoin d’avoir une exactitude pour comprendre que les plastiques que j’utilisent restent sur terre.
Le zéro déchet est un mode de vie qui réduit drastiquement ses déchets. Il vise à enlever le plastique de son environnement direct. Il faut refuser, réduire ses achats, réutiliser ce que nous avons, recycler ce qu’il nous reste et composter les déchets organiques. Tu auras plus de détails avec mon article sur les 5 R ici.
L’obsolescence programmée est « la réduction consciente de la durée de vie des produits en vue d’en accélérer le renouvellement » (« Du jetable au durable », voire biographie en bas). Cela concerne les objets techniques ( les bas, les machines à laver, les aspirateurs, les cafetières, les chaussettes … le tout en fonction du nombre de cycles à effectuer) , les objets esthétiques (les objets démodés, les produits de beauté,… ), des logiciels (l’incompatibilité des nouveaux téléphones versus les anciens, l’actualisation du système d’exploitation, les pannes informatiques des objets « mécaniques » comme le lave-vaisselle) , les parcs réglementaires (imposer un parc de voiture particulier pour une meilleure fiscalité ou pour des raisons de pollution) , … et sûrement plein d’autres domaines dont nous n’avons pas idée.
Donc un smarphone peut être conçu pour ne pas durer et dont l’usage sera détérioré par les nouveaux logiciels et donc sera démodé par une version plus récente. Nous ne sommes pas responsables de cette situation mais nous sommes responsables de la continuité de cette situation.
Continent plastique
C’est une notion encore très inconnue du public.
Pourtant ces vortex sont présents. Voici une vidéo explicative, meilleure que les explications que je peux fournir. Elle dure 2 minutes 56. C’est Jamy de C’est pas sorcier qui explique une grande partie de la vidéo.
Voici une brève explication tout de même pour les lecteurs : « Le vortex de déchets du Pacifique nord est une zone du gyre subtropical du Pacifique nord, également connue sous le nom de gyre de déchets, soupe plastique, sixième ou septième continent, vortex d’ordures ou encore grande zone d’ordures du Pacifique (GPGP pour Great Pacific Garbage Patch). Pour les océans, le terme « continent de plastique » est également rencontré. » (source wikipédia).
Cela veut dire que tous les déchets plastiques présents dans l’océan se désagrègent de minuscule, voire microparticules de plastique. L’impact sur la faune et la flore est considérable : ingestion par les animaux marins, diminution de la biodiversité, impacts sur la flore, ….
Développement durable
Parce que chaque être humain est concerné

Le développement durable est un mouvement visant à développer des stratégies sur le long terme afin de préserver les ressources naturelles et humaines tout en tenant compte de notre économie. Pour plus de détails, je te renvoie à ce lien. C’est une bonne approche pour un début.
Le développement durable a trois dimensions : écologique, sociale et économique.
Etre un consom’acteur est un acte d’engagement très fort. Il consiste à choisir ses achats, être acteur de ses achats :
- petits producteurs,
- producteurs locaux, voire nationaux,
- matériaux de qualité,
- petites entreprises
- petits magasins
- petits marchés
- …
Chaque euro dépensé est un appel d’air à la création de nouveaux produits, alors il ne tient qu’à nous de choisir à qui nous donnons de l’oxygène : à des producteurs qui respectent les droits humains et la biodiversité, qui font perdurer l’artisanat et l’emploi locaux, ou à des marques qui sacrifient les droits fondamentaux et les écosystèmes au nom du saint capitalisme.
Etre acteur de sa consommation signifie ne plus dépendre des solutions des grandes multinationales proposées dans les supermarchés. C’est choisir en conscience son propre mode de consommation : locale et/ou éthique, bio ou locale, sans emballage ou avec, … c’est prendre le temps de découvrir des solutions qui nous conviennent sans chercher la facilité du grand magasin au coin de la rue. C’est choisir à qui tu donnes ton argent.
L’économie locale et l’économie circulaire sont de bons moyens d’actions. Local, c’est proche de chez nous en opposition à un autre continent. Circulaire, c’est s’inspirer de la nature qui est cyclique, c’est également penser à un écosystème : éco-conception, écologie industrielle, réemploi, réparation, réutilisation, recyclage, … ( Julien Bernier, « Zéro déchet. Le manuel d’écologie quotidienne simple, pratique et à l’usage de tous », p. 33, ed. Solar).
Greenwashing
Parce que l’enjeu monétaire est là
Le greenwashing ou « écoblanchiment est « un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique nationale ou territoriale, etc.) dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse » (source Wikipédia).
Ce marketing peut prendre la forme :
- labels bidons, labels propre à l’entreprise
- publicité mensongère
- études partiales
- changement de logo
- donner un aspect vert (littéralement mettre un coup de peinture verte)
- utiliser l’argument durable sans tenir compte de l’équitable (ou inversément) : soit l’environnement, soit les humains
- …
Upcycling
Une nouvelle solution bien
L’upcycling vient de l’anglais « upcycle » qui signifie « recycler ».
Wiktionary le définit comme : un « Ensemble de procédés par lesquels on transforme un déchet matériel ou un produit en apparence inutile en un nouveau matériau ou produit de qualité ou d’utilité supérieure ».
Il porte aussi comme nom : surcyclage, recyclage valorisant, … « Rien ne se perd, tout se transforme »
Ce procédé se prête bien à la mode et à la déco.
Les avantages de l’upcycling sont multiples :
- utilisation de matériaux voués à la poubelle
- impact minimal sur la nature
- solution durable
- changement de regard, de pensées
Empreinte écologique
Parce que nous avons un impact sur la Terre

L’empreinte écologique est » la surface estimée de la terre dont une personne ou un groupe de personnes a besoin pour produire ce qui est consommé et absorber ce qui est jeté. Elle est calculée en hectares, un hectare correspondant à une surface de 10 000 m² « , source du site fédéral belge .
Le « sac à dos écologique » renvoie à la quantité totale de déchets produits pendant le processus d’extraction et de transformation des matières premières pour la fabrication de nos biens de consommation. La production d’un kg d’aluminium utilisable entraîne, par exemple, 5 kg de déchet. Et saviez-vous qu’une brosse à dents représente 1,5 kg de « déchets cachés » ? Plus grave encore : un simple GSM implique 75 kg de « déchets cachés », un ordinateur 1500 kg et une bague en or 2 tonnes, source du site fédéral belge.
Pour citer un exemple, la production d’un ordinateur et son transport jusqu’à l’acheteur consomme d’avantage d’énergie que la consommation électrique de cet ordinateur.
L‘épuisement des ressources naturelles est une crainte majeure des écologistes. Si nous continuons à dépenser aussi rapidement et facilement ce que la Terre nous offre, il arrivera un moment ou certaines ressources ne seront plus disponibles. C’est la raison pour laquelle, nous entendons souvent parler du « Jour du dépassement ».
Plus nous avons de déchets, plus nous produisons. Plus nous produisons, plus nous utilisons les ressources naturelles. La Terre a une formidable capacité de se régénérer mais il faut lui laisser du temps. Or la population mondiale augmente, donc la production aussi.
Le « Jour du dépassement » est la « date où l’on épuise le stock des ressources que la Terre est en capacité de régénérer chaque année. A partir de cette date, nous sommes en « dettes écologiques » (Julien Bernier, « Zéro déchet. Le manuel d’écologie quotidienne simple, pratique et à l’usage de tous », p. 16, ed. Solar).
Cela s’applique à tous les domaines de notre vie : l’alimentation, les biens, le voyage, le jardin, l’hygiène de sa maison, l’hygiène de son corps, les jouets des enfants, les moyens de transports, …
L’impact digital
Parce que le digital fait partie de nos vies

Les écrans digitaux font parties de notre quotidien. Internet fait partie de notre quotidien. La pollution numérique est virtuelle car nous ne voyons pas directement sur notre quotidien ce qu’un écran a comme impact.
Cela comprend la fabrication des outils, le stockage des données et le fonctionnement des réseaux.
L’impact numérique sur la Terre est énorme puisque cela génère la production de serveurs et de satellites par millions. Cela génère don aussi une intense chaleur. A nouveau, je n’ai pas besoin de vérifier les chiffres exactes. Je sais que nous sommes plusieurs milliards à posséder un téléphone et/ou une tablette et/ou une télévision avec Netflix et/ou un abonnement digital et/ou une boîte mail … C’est donc logique que des serveurs et des satellites existent en quantité suffisante pour nous permettre d’avoir accès à ces technologies

Si vous regardez un ciel étoilé, vous les reconnaîtrez facilement : les satellites sont plus lumineux que les étoiles.
Low technologie est un « ensemble de techniques qui cherchent à être simples, pratiques, économiques et populaires ». C’est donc la fabrication locale, le réemploi , le recyclage des machines en utilisant peu d’énergie et en remettant l’homme au centre de ses activités par son savoir-faire et son sens pratique (source Wikipédia).
Low tech est opposé à higt-tech.
Au choix, c’est :
- faire réparer son smartphone au lieu d’en acheter un neuf,
- diminuer le nombre de ses objets électroniques, surtout les écrans,
- réfléchir au besoin d’un nouvel objet dans sa maison avant de l’acheter,
- aller à vélo au travail,
- résilier ses abonnements numériques : Netflix, Spotify, …
- consommer un minimum de 3,4 ou 5 G,
- ne pas posséder de jouets électroniques pour de jeunes enfants,
- nettoyer sa boîte mail régulièrement
- réduire ses recherches internet (en utilisant des favoris)
- limiter ses abonnements numérique
- limiter l’utilisation du streamind, de vidéo You Tube
- faire attention aux pièces jointes
- stocker localement des données (sur disque externe)
- ….
Tu l’auras compris, c’est un enjeu important que les plus grands écologistes commencent seulement à comprendre.
Au final, c’est le même principe que la bouteille en plastique puisque le nombre est tout aussi important.
Régénérer
Parce que la solution est en nous

Je voudrais terminer ce point sur la Transition écologique par une idée positive à laquelle je crois énormément : REGENERER.
Le dictionnaire Larousse définit ce terme comme « reconstituer après destruction », « rendre à une substance ses propriétés initiales, altérées ou modifiées au cours d’un traitement » (Collectif, « Le petit Larousse », p. 869, ed. 1996).
Il n’est pas trop tard pour agir. C’est une question de choix dont tout le monde est capable 😉
Tous les aspects de la planète Terre sont capables de se régénérer : les bactéries, les animaux, les végétaux, l’homme, la terre, l’eau, … Elle est soumise à un cycle dont nous n’avons pas idée.
En période de confinement, nous avons vu des eaux redevenir claires, une biodiversité s’épanouir, … Nous avons vu une biodiversité s’enrichir dans des sanctuaires marins, la vie reprendre avec la permaculture, …
Je crois aussi que l’homme a une faculté de se régénérer. Ne dit-on pas que les poumons d’un homme qui arrête de fumer redeviennent sains. L’homme a aussi une faculté d’adaptation et donc trouvera des solutions techniques et pratiques aux problèmes des déchets, du transport, …
Slow life
Renverser les priorités

Le « slow life » est un mouvement qui vise à ralentir pour apprécier les moments de tous les jours. Les moments simples de la vie sont d’écouter les oiseaux, de regarder une plante, une fleur, être avec ses enfants, avec une personne que l’on apprécie fortement, … bref le quotidien entouré de ses proches.
Simplicité volontaire
Less is more

La simplicité volontaire est le fait de simplifier sa vie de manière consciente et volontaire : dans le domaine de la possession de biens (achats, tri de ses affaires), des activités, du cercle d’amis, du travail, de la cuisine, du jardinage, du transport, …
C’est diminuer, voire arrêter, pour vivre mieux. C’est aussi prendre conscience de notre rapport à l’objet, à la possession pour être conscient de ce qui nous rend vraiment heureux.
L’abondance est un signe majeur de notre société du 21 ième siècle :
- abondance d’objets
- abondance de possibilités de choix
- abondance de nourriture
- abondance d’informations
- abondance de relations
- abondance de charge de travail
- abondance de transports
- abondance de distractions (suite aux notifications et autres applications)
- abondance de matériels
- abondance de réseaux sociaux
- abondance de décisions à prendre
- abondance d’écrans
- …
Cette société d’abondance s’est développée avec notre consentement. Lorsque la conscience d’une telle situation devient évidente, l’accepter c’est continuer à courir pour les autres …d’où la notion d’être consom’acteur vue plus haut, d’où la nécessité de stopper cette course effrénée, de ralentir pour réfléchir et choisir.
Certains l’appellent fausse abondance car malgré cette abondance, la plupart des gens ressentent un manque et veulent plus (de livres, de nourritures, de jouets, le dernier i-phone, …). Les gens veulent même plus de temps :-).
Certains ont donné le nom de minimalisme à cette volonté de « Less is more » : garder le strict nécessaire dans sa vie en fonction de ses besoins et non de ses envies. La méthode Marie Kondo en est un exemple (elle propose de garder les objets qui nous font du bien, ceux pour lesquels nous avons un sentiment positif). Il existe autant de définitions de minimalisme que de personnes pratiquant le minimalisme. En effet, les besoins de chacun sont différents.
En conclusion, tous ces noms ont le même objectif : éviter d’accumuler.
Cela permet d’éviter :
- d’oublier car au fond du placard
- d’acheter car on ne trouve plus
- d’avoir une maison toujours en désordre
- d’acheter à bas prix car la culpabilité est présente
Consommer moins mais mieux, posséder moins pour mieux vivre, se concentrer sur l’essentiel et non le superflu… cela rejoint le paragraphe sur la consommation raisonnable ci-dessus.
Le bonheur

La slow life vise à être heureux et ne plus être dans cet état végétatif de « j’en suis pas mort » ou « oui mais je ne suis pas malheureux ». Les gens heureux vivent en pleine conscience le moment présent.
« Le Bonheur, c’est lorsque nos pensées et nos actes sont en harmonie.
Le bonheur est » l’état de complète satisfaction, de plénitude », « l’état dans lequel on est quand on est heureux » (Collectif, Le petit Larousse, p. 150, ed. 1996 et Collectif, Larousse junior, p. 145, ed. 2017).
Ma définition du bonheur est d’être consciente que je me réveille chaque jour en étant auprès des gens que j’aime, de profiter d’eux. C’est de me réveiller en étant heureuse d’agir, en ne voyant pas le temps passé. C’est d’avoir trouvé une mission qui me convienne : je suis heureuse d’agir, je ne vois pas le temps passé lorsque je travaille sur ma mission de vie. Je te renvoie à l’article sur ma Mission de vie, mes valeurs.
Santé
« Commencez chaque journée comme si elle avait été écrite spécialement pour vous. » Will Smith
La définition de la santé : » Etat de quelqu’un dont l’organisme fonctionne bien. »
La bonne santé nous permet d’avancer, de travailler, de vivre tout simplement.
c’est important de prendre soin de soi, de son corps et de son âme.
« Avant de passer au zéro déchet, j’étais une fervente adepte des produits de beauté. Mais, lorsque j’ai appris que les substances synthétique qu’ils contiennent s’avéraient nocives pour la santé, j’ai compris que l’industrie des cosmétiques nous prenaient (et continue malgré tout à nous prendre) pour des cobayes. »
Béa Johnson
La santé est devenu un argument marketing. La santé est importante et nous devons la préserver. Vendre et non prendre soin de la santé.
Slow cosmétique
» Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester. » Proverbe indien
La définition : c’est un mouvement créé par un Julien Kaibeck qui vise à concilier bien-être de l’humain et de la nature.
Les valeurs sont :
- prendre soin du corps : produits non nocifs pour l’organisme humain
- prendre soin de l’humain : association militante pour des salaires respectueux
- prendre soin de la nature : un maximum local (matière première, production, …)
Il s’agit donc de ralentir l’usage des soins et surtout de participer à un acte militant de non achat de grande marque. Il peut s’agir de fabriquer ses produits, de créer de nouvelles marques ou d’acheter à des marques engagées dans la cause écologique et sociale.
Article paru à ce sujet :
Perturbateur endocriniens
» Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester. » Proverbe indien
« Un perturbateur endocrinien est une substance chimique ou un mélange de substances chimiques non produit(e) par le corps humain qui perturbe le fonctionnement de nos hormones et a un effet néfaste sur la santé de l’organisme exposé ou de la (des) génération(s) suivante(s) (d’après la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 2002). Au niveau de l’environnement, les effets néfastes s’observent au sein d’une population ou d’une sous-population »
https://www.health.belgium.be/fr/perturbateurs-endocriniens
Comme leur nom l’indique, les perturbateurs endocriniens (PE) sont toxiques par une perturbations de nos hormones. Elles ne vont pas provoquer de mort instantanée, comme un empoisonnement.
De nombreuses listes de perturbateurs nocifs pour la santé existent sur le net. La Belgique, la France, le Danemark, la Hollande, l’Espagne et la Suède ont établi une liste officiel sur le site suivant : https://edlists.org
Les études vont dans tous les sens concernant leur dangerosité : les effets seraient minimes, les cancers auraient une partie d’origine dans le PE, la multiplication exponentielle de leur présence depuis l’industrialisation, …
Ce que je peux affirmer par contre : la liste officielle des effets indésirables et des perturbateurs nocifs à long terme (sur plusieurs générations) augmentent d’année en année.
C’est la bête noir de la slow cosmétique.
Je rejoins fortement leur point de vue : l’article de julien Kaibeck m’a beaucoup influencé dans ma prise de décision sur l’arrêt total des produits d’hygiène de grande société.
La question que je pose : pourquoi rajouter plein d’éléments quand quelques ingrédients suffisent?
Zone bleue
» Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester. » Proverbe indien
Qu’est ce qu’une zone bleue?
C’est un terme pour identifier les régions de la planète ou la longévité des habitants est au dessus de la moyenne.
La longévité sans médicaments ou non médicalement assistée.
Les personnes habitants là-bas auraient ces 8 caractéristiques en communs :
- Activité physique modérée et régulière, tout au long de la vie.
- Restriction calorique.
- Semi-végétarisme, la nourriture provenant en grande partie de plantes.
- Consommation modérée d’alcool (vin rouge en particulier)
- Donner un sens à sa vie.
- Réduire le stress.
- Engagement dans la spiritualité ou la religion.
- La famille est au centre de la vie.
- Engagement social, intégration dans la communauté.
Pourquoi ce concept est né?
Du constat effarant qu’une grande majorité de personnes âgées prend de grande quantité de médicaments quotidiennement. L’espérance de vie en Europe augmente d’année en année mais avec la contrainte de devoir ingérer une batterie de médicaments.
Education
« On ne peut rien apprendre aux gens. On peut seulement les aider à découvrir qu’ils possèdent déjà en eux tout ce qui est à apprendre. » Galilé

L’IEF est l’abréviation d’ « Instruction en famille« . L’instruction étant un droit et une liberté, nous avons choisi d’instruire nos enfants en famille, c’est-à-dire qu’ils ne vont pas à l’école et apprennent avec nous.
Parmi les manières de pratiquer l’IEF (ou homeschooling en anglais), il existe quantité d’approches : cours par correspondance, cours avec des manuels scolaires, suivre son propre programme, pratiquer le unschooling, … Un choix n’est pas meilleur qu’un autre du moment qu’il convient à la famille et qu’il soit pris en conscience et en connaissance de cause.
Notre choix est proche du unschooling. C’est une manière d’instruire ses enfants en famille. Il y a autant de définitions que de familles pratiquant le unschooling. Nous avons choisi un apprentissage autonome et dicté par l’enfant en fonction de ses besoins et de ses envies. Les enfants (et les adultes aussi d’ailleurs) apprennent en vivant tout simplement. C’est notre vision en fonction de notre famille. C’est vaste et cela concerne les domaines de la nature, de l’intelligence émotionnelle, du développement personnel, de l’éducation cosmique, du besoin de comprendre d’où nous venons et où nous allons, de la famille, de l’organisation d’une maison, de la coopération, de l’histoire, de la géographie, …. Tout cela s’imbrique et comprend naturellement les apprentissages de la lecture et des mathématiques.
Notre enseignement se rapproche fortement de l’éducation cosmique intégrale de Joelle Martin, inspiré de Maria Montessori entre autres. Elle est une source d’inspiration constante pour moi.
Notre éducation rejoint l’art de vivre « moins mais mieux » : apprécier les moments de bonheurs simples en leurs présences, les observer de l’émerveillement de la nature. Les enfants n’ont pas besoin de se focaliser sur l’instant présent. Ils vivent l’instant présent et j’ai décidé de le vivre avec eux. C’est un choix.
Souvent je préfère l’expression « élever ses enfants », plutôt que « éduquer ses enfants ».
« Il faut retrouver ce que l’homme moderne a depuis longtemps perdu, le sens du cosmique. La découverte de l’évolution et de la parenté des êtres devrait nous permettre aujourd’hui de changer d’attitude »
Théodore Monod, Dictionnaire humaniste et pacifiste , J’ai lu, 2004, p. 44
L’IEF est un choix qui nous a transformé et qui nous transformera encore.
Conclusion

Tous ces mots peuvent paraître compliqués. Je t’assure que c’est une gymnastique du cerveau.
Ces informations, je les ai collectées au fur et à mesure de mon cheminement. J’espère qu’elles te sont utiles et que tu comprends ma démarche d’informer un maximum de personne de la beauté de notre Terre et mon engagement pour elle.
Tu m’aurais vue il y a dix :
- je ne comprenais pas tout non plus,
- Je n’avais pas idée de tout ce que cela représentait, de l’ampleur des changements que j’entamais,
- Je n’avais pas idée du tout qui nous lie,
- Je n’avais pas idée de l’impact de mes choix, de l’impact de mes actions,
- J’étais persuadée qu’une fatalité existait.
Maintenant, je sais que chaque changement est une étape de ma transformation, que je suis sur le bon chemin. Je sais que s’il faut que je change de chemin, j’en ai les capacités. J’ai foi en moi et en mes actes. Mon engagement pour un monde plus sain et juste est un alignement avec mes valeurs : autonomie, sincérité, écoute, reconnexion, détermination, engagement, remise en question, moins mais mieux, bienveillance. Je me considère comme une entrepreneure du changement.
Sans doute trouvera-t-on normal qu’une conviction ne demeure pas suspendue entre ciel et terre mais tende à s’incarner : que vaudrait la théorie sans la pratique?
L’engagement signifie aussi :
- Etre bienveillant envers soi-même et les autres
- La vie n’est pas une compétition
- Trouver son équilibre sans se perdre
- Agir maintenant
- Essayer encore et toujours
- Ne pas avoir peur de l’échec
- Se poser la question de notre rapport à la consommation
- Réfléchir à nos actes d’achat
- Prendre conscience que des personnes sont souvent derrière une production, voire même des enfants
Personnellement, il m’est devenu impossible de revenir en arrière. Etre « eco-pratiquante » est une merveilleuse aventure, j’y ai trouvé un alignement entre mes valeurs et mes actes. Je prends confiance en moi, en mes choix et je retrouve cette intuition que j’avais enfouie en moi.
Et toi, quelle conception as-tu du monde qui nous entoure? Je serais ravie d’avoir ton point de vue.
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Belle journée
Véronique
Petite bibliographie des livres utilisés pour l’article.

- Théodore Monod, Dictionnaire humaniste et pacifiste , J’ai lu, 2004
- Julien Bernier, Zéro déchet. Le manuel d’écologie quotidienne simple, pratique et à l’usage de tous, ed. Solar
- Laetitia Vasseur et Samuel Sauvage, Du jetable au durable. En finir avec l’obsolescence programmée, Alternative ed, 2017
- Julien Vidal, Ca va changer avec vous. Il est temps d’être écolos et fiers de l’être, First ed
- Béa Johnson, Zéro déchet. 100 astuces pour alléger sa vie, J’ai lu ed., 2013
- Collectif, Le petit Larousse, p. 869, ed. 1996
- Naomi Moriyala et William Doyle, Pourquoi les japonaises ne veilliessent pas et ne grossissent pas, J’ai lu
- Hector Garcia et Francesc Mirailles, « La méthode Ikigai« , Solar
Tres bel article
Merci Bernard 😉🙏