Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt
Est-ce possible de commencer le vracs sans acheter plein de bocaux, sans coudre ou acheter des sacs à vracs?
Tu trouveras ici des astuces simples, parfois très naturelle.
Cet article est fort similaire à l’article concernant les astuces vracs :
J’ai vraiment voulu me concentrer sur « commencer sans attendre » chez soi. Car, au final, nous avons tout ce qu’il nous faut chez nous pour commencer le vrac et le zéro déchet.
Tu y trouveras aussi des astuces, souvent économiques d’ailleurs.
Donc, le but de l’article est de montrer qu’il n’est pas nécessaire d’acheter plein de matériels. Passer à l’action avec ce que tu as chez toi est déjà un grand pas. Le reste viendra en temps utile, lorsque l’occasion se présentera à toi.
Comment s’équiper
récup, récup, toujours récup
Voici une liste de matériels faciles à récupérer chez toi, dans ta famille ou chez des amis :
D’autres idées sont les bienvenues bien sûr, n’hésite pas à les partager en commentaires
Le principe reste le même : d’abord regarder chez soi. Nous avons tous une quantité énorme de bocaux, boîtes en tout genre, bouteilles, …
Même si c’est du plastique et que tu l’as chez toi, il vaut mieux le réutiliser (comme pour de la lessive, du vinaigre, …). Donner une seconde vie aux objets est un bel objectif aussi. Selon moi, c’est même une valeur essentielle du zéro déchet et de la transition écologique au quotidien.
C’est prendre conscience de la quantité d’objets que nous possédons tous chez nous. C’est ré-utiliser ce que nous possédons déjà…
Et enfin, c’est penser à ne pas acheter. Se déprogrammer de ce réflexe si puissant en nous. Si ancrer en nous.
La récup et la créativité sont intrinsèquement liées. C’est une partie vitale de ma transition écologique au quotidien. C’est la base de mes actions.
Astuces naturelles
Certaines astuces ici vont te paraître bizarres, pourtant elles suivent le chemin que la nature nous offre :
Notre expérience
Toujours en cheminement
Lorsque j’ai parlé de faire des courses vracs, c’est mon mari qui m’a trouvé les magasins vracs proches de mon domicile.
J’ai d’abord commencé à aller loin, plus de trente minutes de voitures. Cela me gênait profondément. Du coup, malgré ce sentiment incroyable d’avoir trouvé enfin un magasin proches de mes valeurs, je n’étais pas régulière. C’était plus de 7 ans en arrière.
Ensuite, mon mari a trouvé les magasins sur ma ville. Et là l’euphorie véritablement. Je me rappelle ce sentiment de satisfaction lorsque je faisais mes courses, lorsque je revenais avec presque pas de déchet. Notre poubelle a fondu. J’étais décidée à cuisiner énormément moi-même. Je travaillais encore. Je cuisinais le dimanche en grande partie et le mercredi aussi. Le reste de la semaine était des plats simples et faciles.
Ensuite, lorsque je vais à mon producteur local, je ne prends presque plus de sac. Les légumes sont mis dans mon panier directement.
Tout ce chemin, je sais que je l’ai fait en partie seule et en partie avec mon mari.
Je pense vraiment que chacun doit écouter l’autre et surtout ne pas imposer ses positions. J’ai longtemps fait à ma sauce sans en parler et sans en discuter profondément avec ma famille. Toutes ces erreurs m’ont apprises à laisser l’autre évoluer à son rythme, même si cela m’est difficile. L’article sur les erreurs de l’éco-pratiquante expose plus longuement ce chemin.
La dernière astuce que je mets en place depuis plusieurs mois : à la boulangerie, je demande la baguette sans papier. Au début, les employés me regardaient bizarrement. Maintenant, ils me reconnaissent et ont un petit sourire très agréable. La relation avec eux a évoluée. J’en suis contente et je ressors de la boulangerie toute guillerette à chaque fois.
Notre chemin n’est pas fini. En effet, ces derniers mois, mon mari s’implique dans les repas le wk. Ils achètent des produits au marché, souvent avec des déchets plastiques. Malgré tout, l’évolution est énorme pour lui car il a compris que les grandes surfaces ne lui convenaient plus. Je suis tellement contente des démarches qu’il effectue. J’ai confiance : petit à petit il tend vers un chemin avec moins de déchet. Je le laisse évoluer à son rythme. Même si parfois, j’ai envie de crier : un concombre au mois de février, mais c’est pas local, c’est pas de saison…
J’apprends vraiment aussi en permanence à accepter l’autre et à m’accepter moi. Je sais que nous tendons vers un mieux. Je sais que chaque jour est une nouvelle opportunité de faire mieux que hier.
Conclusion
Oser demander, oser créer
Je pourrais reprendre ce concept essentiel à mes yeux de la simplicité.
Tout de même, j’ai choisi l’audace : OSER
- demander à ton boulanger de réutiliser les sachets de pain
- demander à ta mère si elle a des bocaux
- utiliser une taie d’oreiller pour tes pistolet
- utiliser les bocaux mis à disposition dans le magasin vrac
- demander aux employés du magasin vracs si ils ont des bocaux de récup
- prendre les légumes tout nus
- expérimenter une lessive avec un produit naturelle : lierre, cendres, ..
OSER combiner créativité et récupération, réutilisation.
Le but au final est de diminuer les déchets, de tendre vers un quotidien plus simple. Ce n’est pas de se compliquer la vie, ni d’attendre d’avoir les bons outils pour commencer.
Alors, la prochaine fois que tu prends des légumes, pense à les déposer directement dans ton panier 😉.
Belle journée
Véronique,
Eco-pratiquante intuitive
Edit 10 avril : cet article se trouve dans une série de trois articles sur le vrac :
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